"Fort heureusement ma chance sera ailleurs", avait répondu à un internaute sur "X", le nouveau nom de Twitter", François Clémenceau, au lendemain de l'arrivée de Geoffroy Lejeune à la tête du "Journal du dimanche". Non content de l'arrivée de l'ancien directeur de la rédaction de "Valeurs actuelles" pour piloter l'hebdomadaire dominical, l'ex-rédacteur en chef du pôle international du journal atterrit chez LCI. Il intégrera l'équipe d'experts qui entourera Jean-Baptiste Boursier dans la nouvelle mouture de la matinale de la chaîne d'information en continu du groupe Bouygues. Il sera aussi l'un des visages récurrents d'une nouvelle émission politique hebdomadaire intitulée "L'événement du dimanche". Sa première apparition à l'écran interviendra le 28 août prochain.
"Je suis ravi d'accueillir au sein de notre rédaction François Clemenceau dont l'expertise et l'expérience vont être extrêmement précieuses et éclairantes pour nos téléspectateurs", se réjouit Fabien Namias dans un communiqué transmis par la chaîne. Il estime que cette nouvelle recrue permet à LCI de renforcer son image de première chaîne d'information en continu sur les sujets internationaux. "Je suis convaincu que son arrivée dans l'équipe de la nouvelle Matinale portée par Jean-Baptiste Boursier est un atout indiscutable", poursuit-il.
Le curriculum vitae du journaliste est riche d'une expérience de près de onze ans à la rédaction en chef autour des sujets internationaux du "JDD". Avant cela, il a été correspondant aux Etats-Unis entre 2003 et 2010. Il a aussi participé à de nombreuses reprises à l'émission "C dans l'air".
En juillet, LCI s'est à nouveau classée troisième chaîne d'information en continu en terme d'audience. La chaîne info du groupe TF1, spécialisée sur l'international, a informé 2,0% du public en moyenne, gagnant un demi-point sur un an. LCI s'est targué dans un communiqué publié début août, de détenir le record de la case de soirée réalisé par "Brunet, Hammett & Cie" (2,5% du public en moyenne), et d'avoir fait une percée de 0,4 point sur la cible des CSP+ (1,6%).