Justice
Licenciement de Maïtena Biraben : Canal+ condamnée en appel à lui verser 3,5 millions d'euros
Publié le 25 juin 2021 à 10:08
Par Christophe Gazzano | Journaliste
D’un naturel curieux et passionné de télé, Christophe Gazzano a toujours nourri le désir de devenir journaliste. Après ses études et une dizaine d’années passées dans la presse régionale, ce natif de Salon-de-Provence est “monté à la capitale” pour intégrer Pure Médias en 2017.
La cour d'appel de Versailles a alourdi le montant des indemnités que devra verser le groupe pour le licenciement jugé abusif de l'animatrice.
Maïtena Biraben fait ses adieux au "Grand Journal" en 2016
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Elle se dit "fatiguée", mais "très fière et heureuse d'avoir eu le courage... pour tous ceux qui n'ont pas pu ou pas voulu...". C'est au site "Les Jours" que Maïtena Biraben a réservé sa première réaction après la décision rendue jeudi par la cour d'appel de Versailles dans le bras de fer qui l'oppose à son ancien employeur Canal+.

L'ex-animatrice du "Grand journal" contestait depuis 2016 son licenciement pour faute grave. Elle avait obtenu une première victoire en septembre 2018 devant le conseil de prud'hommes, qui avait condamné la filiale du groupe Vivendi à lui verser un peu plus de 3,4 millions d'euros, sur les 4 millions d'euros réclamés par l'intéressée.

Une décision dont a fait appel Canal+, qui a vu le montant des indemnités dues à Maïtena Biraben être alourdi par la cour d'appel de Versailles. Le groupe a été condamné à lui verser cette fois 3,5 millions d'euros pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse. Cette somme comprend pas moins de 30.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.

Un départ polémique du "Grand journal"

Il faut dire que l'ancienne tête d'affiche du "Grand journal" durant la saison 2015/2016 avait appris son départ en 2016 par un communiqué publié par Canal+ faisant état d'une décision de l'animatrice, suite à des propos prononcés lors d'une réunion. Une version que Maïtena Biraben avait contestée, sans succès, dans plusieurs mails, avant d'être convoquée à la fin du mois de juin de cette même année pour un entretien préalable au licenciement pour "faute grave". Un état de fait qui permettait alors au groupe crypté de ne pas verser les 2,15 millions d'euros d'indemnités prévues en cas de rupture du contrat.

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