"Il n'y a aucun plan B. Il y a 2022". Qu'ils semblent loin ces propos rassurants tenus en octobre 2015 par Vincent Bolloré lorsqu'il était interrogé par RTL sur l'avenir de Maïtena Biraben à la tête du "Grand Journal". Depuis, l'ancienne animatrice du programme phare de Canal+ a découvert via un communiqué de Canal+ le 2 juin qu'elle avait "souhaité quitter la présentation"de l'émission à la fin de la saison". "Permettez-moi d'avoir un mot personnel, une pensée pour Ali Baddou (dont le départ a été annoncé le même jour, ndlr) et Maïtena Biraben qui ont appris aujourd'hui qu'ils quittaient Canal+, je vous embrasse", avait réagi à l'antenne le même jour Yann Barthès.
Si elle était déjà bien tendue après cet épisode, l'ambiance entre les deux parties semble désormais virer à l'affrontement. Selon le site Les Jours, Canal+ a en effet décidé de licencier Maïtena Biraben pour "faute grave". Convoquée le 29 juin pour un entretien en vue d'être licenciée, l'animatrice a rencontré la direction le 7 juillet. Selon nos confrères, il lui a alors été reproché "d'avoir tout fait pour aboutir à une situation de blocage pour se faire payer sa clause de sortie, alors qu'elle voulait partir".
En CDI depuis 2008 à Canal+, Maîtena Biraben aurait signé "un contrat mirobolant" à l'été 2015 en échange de son acceptation de reprendre dans l'urgence "Le Grand Journal". Ce contrait stipulerait notamment qu'en cas de licenciement, l'animatrice "toucherait des indemnités conséquentes" sauf... en cas de faute grave ou lourde.
"Dans un premier temps, la direction de Canal+ a tenté de signifier à Maïtena Biraben que peut-être, on pourrait s'arranger avec ce contrat un peu trop généreux. Réponse : signé, c'est signé. Alors du coup, Canal+ a choisi la manière forte : licenciement, faute grave, mise à pied. Ce qui évite le paiement de sa clause de sortie", résument nos confrères qui affirment que l'animatrice aurait l'intention d'attaquer la chaîne aux prud'hommes.