C’est peut-être l’expérience qui parle. Depuis la rentrée, Cyril Féraud, s’impose sur une nouvelle case phare du service public. À 38 ans, cet animateur chevronné, qui enchaîne les émissions de jeux et de divertissement depuis seize ans, a pris l’été dernier la décision de quitter "Slam", le jeu culte de France 3, pour devenir le nouveau chef d'orchestre de "Tout le monde veut prendre sa place" sur France 2. Une prise en mains qui a permis à l’animateur de s’approprier ce format emblématique de la chaîne, et de lui insuffler une nouvelle dynamique.
Interrogé par "Télé-Loisirs", Cyril Féraud s’est réjoui des premières audiences enregistrées par la nouvelle version du jeu depuis son retour à l’antenne en septembre. "On a déjà atteint les 21% de part d’audience en moyenne sur une semaine. Il faut remonter à 2020 pour avoir ce niveau-là. Je suis au-delà d'heureux et fier de voir que les téléspectateurs sont là pour cette nouvelle version de l’émission", confie-t-il. Loin de se reposer sur ses acquis, Cyril Féraud n’ignore pas pour autant certaines critiques émises par les fidèles du programme, restant attentif aux commentaires positifs comme négatifs : "Je suis très à l'écoute de ce que disent les téléspectateurs sur les réseaux sociaux", a-t-il affirmé. Le présentateur a pu ainsi identifier deux critiques principales. "Il y avait deux critiques qui revenaient. Celle sur laquelle on avait trop de questions musicales. C'est vrai qu'on était parfois dans des tunnels de musique", admet-il. "Alors avec la rédaction, on a retravaillé les manches musicales de façon à avoir des questions sans musique", explique-t-il.
Le deuxième point relevé par les téléspectateurs concerne le système des dix secondes pour convaincre, durant lesquelles deux candidats ex aequo doivent "se vendre" auprès du champion pour être gardé à la manche suivante. Pour répondre à cette attente, l’équipe a introduit une question supplémentaire lors de la première manche. "Il y avait aussi beaucoup de téléspectateurs qui trouvaient les dix secondes pour convaincre injustes en cas d'égalité entre deux candidats. On a donc rajouté une question pour les départager en fin de première manche, de façon à ce que ce soit plus juste", a-t-il détaillé. Conscient de l’importance d’être à l’écoute de son public, Cyril Féraud conclut : "Je sais précisément ce que je veux, mais je n’ai pas la vérité absolue. Il faut écouter nos téléspectateurs pour leur donner le programme dont ils rêvent."