Elle est la candidate la plus célèbre de la saison 7 de "The Voice". Cet hiver, en pleine diffusion du télé-crochet de TF1, Mennel Ibtissem, une jeune chanteuse de 22 ans, s'est retrouvée au coeur d'une intense polémique, après l'exhumation de messages jugés complotistes postés sur ses réseaux sociaux. Cinq mois plus tard, Mennel revient sur le devant de la scène. En pleine préparation de son prochain album, la jeune artiste est aujourd'hui longuement interrogée par nos confrères de "Voici".
Mennel revient notamment sur la naissance de la polémique. Selon elle, ce sont "des petits fascistes" qui ont débusqué ces messages. "Je ne les avais pas supprimés parce que je n'avais rien à cacher", explique-t-elle, fustigeant les "groupes d'extrême droite" qui "sont allés fouiller dès le premier jour de (sa) participation à l'émission". La jeune femme assure qu'elle ne "(se) souvenait plus" de ces messages et qu'ils "ne reflètent rien" de ce qu'elle était, à savoir une personne "soucieuse de l'injustice, très sensible aux causes humanitaires".
Durant la polémique, en février dernier, Cyril Hanouna et les équipes de "Touche pas à mon poste" s'étaient largement emparés du sujet. L'animateur de C8 avait notamment affirmé à l'antenne que Mennel avait monnayé son départ de "The Voice" auprès de la production. "Elle n'est pas partie d'elle même. C'est avec cet argent qu'elle peut payer son album", avait lancé Cyril Hanouna, qualifiant l'affaire de "scandale". Des affirmations virulentes auxquelles Mennel répond franchement dans "Voici" lorsqu'elle est interrogée sur l'émission de C8.
La jeune femme rappelle d'abord qu'elle "ne peut pas être fan" de "TPMP" car elle ne "regarde pas la télé". "Cyril Hanouna dit mensonge sur mensonge", poursuit-elle, révélant que la production de l'émission l'a invitée. "Pour l'instant, je décline. Mais il ne faut jamais dire jamais" assure Mennel, qui n'écarte donc pas de participer un jour à l'émission. La jeune artiste revient par ailleurs sur ce qu'elle a ressenti durant la polémique. "D'abord, pendant trois semaines, je n'avais pas de réaction, j'étais un zombie", explique-t-elle. "Deuxième phase : dégoûtée, je faisais des crises de nerfs", poursuit-elle, assurant avoir ensuite retrouvé le sourire grâce à "ses amis" et aux "messages sur les réseaux sociaux".