Mickaël Vendetta avait promis de quitter la France et de partir vivre à Los Angeles si François Hollande était élu président de la République. Il n'en sera finalement rien. L'ancien candidat de "La Ferme Célébrités en Afrique" sur TF1 et des "Anges de la télé-réalité" sur NRJ 12 revient sur ses propos et sur son engagement en faveur de Nicolas Sarkozy dans une interview publiée sur le site Internet du Figaro.
Mickael Vendetta se dit d'abord déçu de l'élection de François Hollande dimanche 6 mai, mais annonce qu'il ne partira finalement pas : "Comme toujours, il y a une part de provocation dans ce que je dis. Cela permet d'attirer les gens vers mon site et montrer mes activités de chef d'entreprise. Derrière cette provocation, il y a néanmoins quelque chose de sincère. Le modèle économique de François Hollande va m'amener à développer mes activités à l'étranger. Mais j'aime beaucoup la France et je ne compte pas quitter mon pays", explique-t-il ainsi.
Et le jeune homme de 24 ans ne manque pas à sa réputation de provocateur, n'hésitant pas à se comparer au président de la République sortant. Mickaël Vendetta met ainsi en parallèle la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle et... sa propre expérience au sein de la télé-réalité de TF1, "La Ferme Célébrités en Afrique", qu'il a remportée en 2010 : "Durant ces élections, il était un peu seul contre tous, comme je l'avais été dans La Ferme". Il annonce avoir voté pour Nicolas Sarkozy à deux reprises, en 2007 et en 2012 et ne tarit pas d'éloges à son égard : "c'est un homme que je ressens comme sincère, engagé pour la France et non pour ses intérêts personnels".
Mickaël Vendetta ne se définit pour autant pas comme un anti-Hollande, à qui il reproche simplement d'être trop "utopique". Visiblement en confiance, il n'hésite pas à donner une analyse politique de la situation actuelle en France : "Il y a beaucoup de gens en souffrance en France, financièrement parlant. Il a promis d'augmenter le Smic, d'augmenter le nombre de fonctionnaires et j'en passe. Mais peut-on se le permettre avec la dette qui est la nôtre ?"
Une dette que l'Etat français ne pourra pas compter sur lui pour rembourser. En ce qui concerne ses impôts, comme Jamel Debbouze, Patrick Bruel et surtout la chanteuse Françoise Hardy avant lui, il se prononce contre les idées du prochain président et sa fameuse taxation à 75% au delà du seuil du million d'euros. Il va même plus loin, annonçant qu'il compte "(les) déclarer le plus rapidement possible en dehors de l'état français".