Mika de retour. Lundi, le chanteur et coach de "The Voice" sur TF1 depuis deux saisons sortira "No Place in Heaven", son quatrième album, deux ans après la déception de "The Origin of Love". A cette occasion, celui qui avait épaulé Kendji Girac jusqu'à la victoire en 2014 dans le télé-crochet de la Une a accordé ce matin une longue interview à nos confrères de RTL dans "Laissez-vous tenter". Et le chanteur pop a notamment évoqué la question de l'Eurovision, alors que l'Angleterre et la France essuient des échecs depuis plusieurs années.
En effet, depuis 2000, le Royaume-Uni n'a réussi à se hisser dans le top 10 qu'à deux reprises. Le dernier "top ten" britannique remonte à 2009 grâce à Jade Ewen et son titre "It's My Time", en Russie. Depuis, ni Blue en 2011 ni Bonnie Tyler en 2013 n'ont réussi à inverser cette tendance. En France, il faut également remonter jusqu'en 2009 pour retrouver un top 10. La même année que Jade Ewen, Patricia Kaas avait ainsi grimpé jusqu'en huitième position avec la chanson "Et s'il fallait le faire".
Mais Mika, souvent évoqué comme le candidat idéal par les internautes, ne souhaite pas défendre les couleurs du drapeau britannique ni du drapeau français. "La plupart des chansons qui sont à l'Eurovision font honte. C'est de la merde !", a-t-il lâché sur RTL, se demandant même "si on a le droit" de venir avec "une chanson qui n'est pas de la merde". "Je pense que ça fait partie du jeu, de faire des chansons qui sont terribles", a-t-il lancé, affirmant avoir déjà refusé. "Les Anglais m'ont déjà demandé quatre fois et j'ai dit non", a assuré le chanteur.
Par ailleurs, Mika est aussi revenu sur sa participation à "The Voice", alors que beaucoup s'interrogent sur la possibilité de cumuler le télé-crochet de TF1 et la tournée à venir du chanteur. Mais l'artiste n'exclut pas sa participation, loin de là. "On est en train de caler ça maintenant pour voir comment le faire, comme ça je peux vraiment promoter (sic) mon album un peu partout, faire la tournée que je veux faire, qui s'annonce super bien", a-t-il simplement commenté.