Y'a-t-il eu manipulation des votes, hier, à Villeneuve-Le-Roi dans le Val-de-Marne ? C'est ce que laisse entendre l'une des candidates déçues du premier tour de l'élection municipale qui s'est tenue hier. Cette candidate n'est pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit de Cindy Lopes, ex-finaliste de "Secret Story" en 2009 sur TF1 et participante de l'éphémère "Carré ViiiP" sur la même chaîne en mars 2011. Sur les réseaux sociaux, celle qui s'est reconvertie dans la musique avec des titres comme "Nymphomediatik" remet en cause les machines à voter.
Cindy Lopes s'étonne en effet du score du maire sortant, Didier Gonzales, candidat UMP, face aux trois autres listes. La sienne a ainsi été élue avec 56,51% des suffrages exprimés, loin devant celles de Daniel Guérin, soutenu par le PS et EELV, Joël Josso (Front de Gauche) et Guy Juin (Divers Droite). L'ex-candidate de télé-réalité, qui figure en quatrième position de cette dernière liste, juge que la victoire de Didier Gonzales peut être dûe à une manipulation à cause du vote électronique, comme elle le sous-entend sur son compte Facebook. Cindy Lopes affirme également qu'un recours a été déposé auprès du tribunal administratif.
Sur son compte Twitter cette fois, Cindy Lopes s'est cependant refusée à parler d'"échec" de sa liste. Dans ce message postérieur à celui publié sur Facebook, l'ex-candidate assure avoir "fait au mieux pour son équipe", en réponse à un internaute qui publiait le résultat de la liste de la candidate (4,71% des suffrages exprimés).
@Pierrejean_b @leLab_E1 échec de quoi? J'ai participé pour ma ville maintenant j'ai fais au mieux pour mon équipe.
- Cindy Lopes (@CindyLopes75) 24 Mars 2014
Interrogée par Le Parisien lors de l'annonce de sa candidature, la bimbo qui s'était notamment illustrée en se montrant nue dans "Secret Story" saison 3, avait expliqué avoir désormais envie de "s'engager" pour la ville où elle réside depuis un peu plus de trois ans. Elle espèrait ainsi mettre sa "grande gueule au service des Villeneuvois". "Être une grande gueule, c'est très apprécié en politique" avait-elle expliqué. Dénonçant "les abus de biens sociaux dans tous les sens" et "l'hypocrisie" régnant dans le milieu politique, elle avait confié qu'elle ne voulait plus se plaindre "sans rien faire".