C'est la fin. Ce vendredi 26 juillet, Netflix dévoile la dernière saison d'"Élite" dans son intégralité. Huit épisodes pour conclure une série espagnole addictive, plaisir coupable qui suit les drames et les relations (souvent très explicites) entre les adolescents d'un lycée privé très huppé en Espagne, Las Encinas. Créée par Carlos Montera et Darío Madrona, cette fiction reste à ce jour l'une des séries à plus grand succès produites et distribuées par le géant du streaming américain.
Lors de sa sortie en 2018, la première saison avait ainsi réuni plus de 20 millions d'abonnés devant leur écran dans son premier mois de diffusion. Jusqu'en 2023, les saisons 3 et 4 s'étaient même classées à la 9ème et 10ème place du classement des séries non anglophones les plus vues de toute l'histoire de la plateforme. Et avec ses désormais huit saisons, c'est même "la série originale en prise de vues réelles la plus longue de toute l'histoire de Netflix, en termes de nombre de saisons" selon le site spécialisé "Seriously".
Étrange mélange entre "Gossip Girl" et "Riverdale", et dans la veine de "Pretty Little Liars" ce "teen drama" madrilène a pourtant vite perdu en qualité, préférant offrir aux abonnés de nombreuses scènes de sexe plutôt que des histoires passionnantes. Si au départ, son intrigue autour du meurtre de l'une des jeunes filles de l'école permettait de traiter des sujets de société, sa formule a perdu son souffle, faisant d'"Élite" une énième série d'adolescents en quête de sens, avec ses intrigues loufoques et son penchant pour l'interdit, entre consommation de drogue, soirées débridées et violence.
Le synopsis de cette dernière saison annonce la couleur : "Omar et Nadia se retrouvent, la remise des diplômes approche pour les élèves de Las Encinas, et un dernier mystère va pousser les amis, tout comme les ennemis, au bord du gouffre". "Une saison 8 désastreuse" pour nos confrères de "Télé-Loisirs", "inconsistante" et "sans surprise" pour "Screen Rant", une "surenchère dramaturgique" pour "L'éclaireur" de la Fnac...Bref, il était peut-être temps que ça s'arrête.