Ces derniers mois, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont passé beaucoup de temps ensemble lors des nombreux sommets européens. Et Nicolas Canteloup s'en est amusé ce matin dans sa "Revue de Presque". Face à Nicolas Sarkozy, qui était l'invité de Bruce Toussaint, l'imitateur n'a pas eu froid aux yeux et a livré une imitation de la chancelière allemande complètement séduite par le président français, lui donnant le surnom affectueux de "mon petit Playmobil d'amour".
"Viens, on quitte tout tous les deux, on s'en fout de sauver le monde et l'Europe, arrêtons de nous voir en coup de vent entre deux sommets. Vivons notre amour au grand jour. Partons au Brésil, on fera de la capoiera sur la plage, on mangera des crevettes grillées, nus en train de se rouler des galoches" a-t-il ainsi continué, devant un Nicolas Sarkozy visiblement séduit et riant de bon coeur. Ambiance hilare donc dans le studio d'Europe 1, où, en plus de celle d'Angela Merkel, les voix de Jean-Louis Borloo et de Dominique de Villepin se sont succédé.
"Bien sûr que je suis venu (au meeting de Villepinte) dimanche, pour une fois qu'il y avait un Nicolas d'ouvert le dimanche", a ainsi continué Nicolas Canteloup, pris d'un fou rire à la suite d'une chute durant sa chronique, en imitant la voix de l'ancien ministre de l'écologie. Il a ensuite pris la voix de l'ancien premier ministre, Dominique de Villepin, toujours officiellement candidat à la présidentielle : "Je ne suis pas rancunier" commence-t-il, en référence à l'affaire Clearstream. Puis, de continuer, en invoquant un croc de boucher planté dans son dos : "Je dois t'avouer Nicolas que les deux premières années, ça gratte un peu. Mais aujourd'hui, ça pique encore un peu...".
Au cours de sa chronique, Nicolas Canteloup a également imité les soutiens de Nicolas Sarkozy, notamment l'actuel ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, pas très optimiste pour autant : "Gouverner c'est prévoir mais arrêter de gouverner, il faut le prévoir aussi". Autre soutien imité, Edouard Balladur, candidat malheureux en 1995, qui fait allusion aux sondages : "Il n'est jamais bon d'être en tête trop tôt. Moi, j'étais en tête en 1995 et ça ne m'a pas porté bonheur. Mais n'oublie pas à un moment de passer devant".
La chronique se termine par une imitation de François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, avec qui Nicolas Sarkozy se dispute la première place des sondages d'opinion. "Pas de triomphalisme, mais je voudrais m'adresser au président sortant. Le dossier du logement... Comment on fait pour les clés ? Vous les avez laissées à l'agence ? Si tu veux un coup de main pour les cartons, n'hésite pas" déclare ainsi Nicolas Canteloup, évoquant un départ de l'Elysée du couple Sarkozy après les élections, sous les rires des personnes présentes dans le studio et même du Président qui, à la fin de la chronique, a déclaré être "ravi de se retrouver face à face" avec l'imitateur.