Après la presse écrite, la télévision. Près d'une semaine après l'interview accordée à "Libération", Pascal Cardonna, alias Babybel, accusé de "viol" et de "corruption de mineurs", a été interrogé dans "Quotidien" jeudi soir. Le journaliste Julien Bellver s'est déplacé jusqu'à son domicile à Nîmes, dans le Gard, pour recueillir son témoignage. "Cette affaire a pris des dimensions surréalistes. Cette affaire m'a détruit. Cette affaire a détruit mon honneur", a affirmé d'emblée l'ami de Jeremstar, avant de brandir la une de "Libération" de vendredi dernier, où le quotidien titrait : "Pascal Cardonna, prédateur dans l'ombre de Jeremstar ?"
Ce sous-entendu a fortement déplu au principal intéressé. "Le point d'interrogation change tout. Personne n'a compris cette Une. Mes parents l'ont vue, mes amis l'ont vue, mes voisins l'ont vue. C'est terrible pour moi", a-t-il confié. Même si Jeremstar s'est désolidarisé du quinquagénaire, celui-ci lui conserve son amitié. "On a chacun eu notre propre ligne de défense et c'est tout à fait normal. Je ne lui en veux pas. J'étais, je suis toujours l'ami de Jerem", a affirmé Pascal Cardonna.
Il a estimé s'être fait piéger par le personnage de Babybel créé sur les réseaux sociaux. "Cette visibilité, cette célébrité, aujourd'hui elle me retombe dessus", a regretté l'homme. Et d'ajouter : "Twitter est devenu une espèce de tribunal public où des gens sans aucune légitimité se sont exprimés. C'était le cauchemar". Visiblement pris par l'émotion, il s'est ensuite interrompu avant de confier : "J'ai voulu me suicider. Trois fois. Non pas que j'avais des choses à me reprocher, mais c'est tellement injuste, c'est tellement dur à vivre, cet acharnement. Rien n'était vrai". Le cadre de Radio France a ensuite précisé : "Les jeunes qui ont déposé plainte, qui ont raconté des mensonges, il se rétractent. S'ils avaient ôté ma vie, je leur aurai donné raison et aujourd'hui, Pascal Cardonna serait coupable."
Il a ensuite rappelé qu'il niait en bloc les accusations de viols dont il est l'objet, regrettant que des vidéos Snapchat avec des propos crus aient été publiées et sorties de leur contexte. Pascal Cardonna a affirmé que quatre mineurs en tout s'étaient rendus à son domicile : "Jerem les a snappés". Interrogé sur la possibilité pour lui de revoir un jour Jeremstar, l'homme aux lunettes bleues n'a pas fermé la porte. "Si je revois un jour Jerem, ce sera Jerem mon ami. Ce sera pas Jerem qui filme Babybel. Babybel est mort. Tout ça, c'est fini"; a-t-il soutenu, ajoutant : "Ce qui va être terrible pour moi, c'est de reconstruire ma vie. Ma vie sociale est détruite. Ma vie professionnelle en a pris un sacré coup. Je vais mettre des mois et des mois à me reconstruire."
Selon l'avocat de Pascal Cardonna, les deux jeunes majeurs, dont Annoir, qui ont porté plainte contre l'ami de Jeremstar ont retiré leur plainte. Ils ont affirmé avoir été manipulés par un paparazzi. En revanche, Pascal Cardonna a maintenu sa plainte déposée le 17 janvier dernier pour "diffamation et atteinte à la vie privée". puremedias.com vous propose de revoir cette interview.