La société de production de "Fais moi une place", le nouveau magazine d'Alessandra Sublet diffusé sur France 5 à partir du 27 octobre, se défend de tout plagiat. Hier, une journaliste de télévision, Céline Alonzo, l'accusait pourtant publiquement de lui avoir volé son concept d'émission. La jeune femme affirmait notamment avoir travaillé de mars à juin 2013 avec cette société, 3ème Oeil Productions, pour faire aboutir son projet avant d'apprendre en juin l'arrivée à la rentrée de "Fais-moi une place" sur l'antenne de France 5. La journaliste annonçait également qu'elle avait saisi la justice pour faire reconnaître le plagiat dont elle se dit victime.
Des accusations battues en brèche aujourd'hui par le patron de 3ème Oeil Productions, Pierre-Antoine Capton. Dans un entretien au Point, ce dernier a ainsi évoqué "un mensonge" et affirmé n'avoir jamais rencontré personnellement Céline Alonzo. S'il a reconnu que la journaliste avait bien collaboré à partir de mars avec le service développement de sa société, il a tenu à préciser que c'était à l'époque pour un projet très différent de "Fais-Moi une place".
Il s'agissait ainsi d'un programme non incarné de 26 minutes baptisé "Passions de star", et destiné à la chaîne du câble Stylia, en partenariat avec Renault et Gala. Ce projet proposait de passer 24 heures avec une personnalité pour connaître ses bonnes adresses de shopping. "Rien à voir avec Fais-moi une place" a ainsi estimé Pierre-Antoine Capton. Ledit projet sera finalement rejeté par la chaîne thématique. Fin de l'histoire selon le producteur.
Quant aux poursuites judiciaires évoquées par la journaliste, le patron de 3ème Oeil Productions a précisé qu'il n'avait pour l'instant rien reçu. "Aucune procédure judiciaire n'est en cours. Ce sont des menaces pour essayer d'obtenir quelque chose de notre part. Mais je ne veux pas céder à la pression", a expliqué le producteur. Ce dernier a par ailleurs affirmé qu'il réfléchissait actuellement à porter, à son tour, l'affaire devant la justice. "3ème Oeil Productions se réserve le droit d'engager à l'encontre de madame Alonzo des procédures devant les juridictions compétentes sur le fondement de la diffamation et du chantage" a-t-il ainsi mis en garde.