"La Bonne épouse" bon leader. Lors des premières séances parisiennes, le drame de Martin Provost avec Juliette Binoche, Yolande Moreau et Noémie Lvovsky s'est très largement imposé face à la concurrence. Surtout, avec 2.238 entrées - dans un parc important de 31 salles -, il signe le meilleur démarrage d'un film français en ce début d'année, et le cinquième toutes nationalités confondues. De son côté, le réalisateur fait légèrement moins bien qu'avec "Sage Femme", son précédent long métrage sorti en mars 2017 (2.894 curieux).
Loin derrière, le biopic britannique "Radioactive" de Marjane Satrapi avec Rosamund Pike a pu compter sur un total de 659 sièges occupés sur l'ensemble des 19 salles projetant ce film. La réalisatrice n'a fait moins bien qu'avec "La Bande des Jotas" en février 2013 (16 entrées). La médaille de bronze revient à "Vivarium", pourtant diffusé sur seulement 9 écrans. Le thriller de Lorcan Finnegan avec Imogen Poots a réuni 584 cinéphiles, soit le plus faible démarrage d'un film avec Jesse Eisenberg depuis "Back Home" (485 curieux en décembre 2015).
Au pied du podium, le drame "Un Fils" de Mehdi M. Barsaoui avec Sami Bouajila et Najla Ben Abdallah affiche lui 526 entrées malgré une diffusion dans 19 lieux de la capitale. Derrière, la comédie brésilo-française "Trois Etés" de Sandra Kogut avec Regina Casé, Rogério Fróes et Otávio Müller affiche 216 spectateurs pour 8 copies, offrant à la réalisatrice un démarrage bien supérieur à "Mutum" en janvier 2009 (12 curieux). L'échec de ces premières séances est "Une Sirène à Paris". Ce film fantastique français de Mathias Malzieu avec Nicolas Duvauchelle, Marilyn Lima et Romane Bohringer n'a réuni que 171 Parisiens dans 12 salles. C'est cinq fois moins que pour "Jack et la Mécanique du coeur", précédent film du réalisateur (877 entrées en février 2014). Nicolas Duvauchelle n'a lui pas démarré si bas depuis "Stretch" en janvier 2011 (53 spectateurs).