Elle ne mâche pas ses mots. Dans un entretien accordé hier à "Télé Loisirs", Sophie Davant est revenue sur les récents déboires de Pierre-Jean Chalençon, son ancien chroniqueur dans "Affaire conclue" sur France 2. Le 2 avril dernier, le "19.45" de M6 avait révélé que le collectionneur organisait des dîners clandestins à Paris. Dans ce sujet, il assurait que des ministres participaient à des repas interdits par les restrictions sanitaires. Face à l'ampleur prise par la polémique, il s'était rétracté et avait plaidé l'humour.
Mais l'affaire a été prise au sérieux par les autorités et les séquences diffusées ont conduit le procureur de Paris à ouvrir une enquête pénale pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "travail dissimulé". Six jours après le début de l'affaire, Pierre-Jean Chalençon et le chef Christophe Leroy, les deux organisateurs présumés des dîners clandestins organisés à Paris pendant le couvre-feu, ont été placés en garde à vue.
"A l'époque, je l'avais mis en garde, parce que c'est quelqu'un que j'aime beaucoup, Pierre-Jean. En fait, il a un côté spontané, proche de l'enfance. Du coup, je lui disais toujours : 'Attention, attention'. Parce que lorsqu'on s'adresse à deux millions de téléspectateurs, on a une vraie responsabilité. On ne peut pas faire et dire n'importe", a confié Sophie Davant. Et d'ajouter : "Et bien, il ne m'a jamais écoutée. C'est aussi simple que ça, il n'en a fait qu'à sa tête".
La présentatrice de France 2 a trouvé que "c'était dommage" et "du gâchis". "C'est quelqu'un qui aurait pu tellement apporter par ses connaissances et sa folie, s'il avait su se gérer", a-t-elle déploré. Et de conclure : "Hélas, je suis triste parce que je trouve qu'il s'enfonce dans des excès qu'il pourrait éviter".