Ce soir, M6 diffuse à 22h30 un nouveau magazine intitulé "On ne choisit pas ses voisins", présenté par Karine Le Marchand et Stéphane Plaza. Le concept ? Les deux animateurs interviennent chez des particuliers afin de résoudre des conflits de voisinage, et tenter de rétablir le dialogue entre les différentes parties. Le programme a crée la polémique il y a quelques jours, puisque Julien Courbet a décidé de porter plainte pour plagiat.
Afin d'en savoir plus sur ce magazine, puremedias.com a pu rencontrer Stéphane Plaza. A noter que l'interview a été réalisée avant les accusations de Julien Courbet.
puremedias.com : Qu'est-ce qui vous a plu dans le concept de "On ne choisit pas ses voisins" ? La proximité avec les gens ? On ne vous a jamais vu animer d'émissions sur un vrai plateau télé...
Stéphane Plaza : Si j'ai accepté cette émission c'est parce qu'il y avait Karine Le Marchand, car on se connait et qu'on s'entend très bien dans la vie. J'ai un planning très chargé, elle aussi, et on se demandait comment on allait pouvoir avoir plus de temps. Et si ce n'était pas une copine, je ne l'aurais pas fait. En plus, c'est plutôt lourd comme thème d'émission, donc si je n'avais pas pu blaguer en dehors pendant le tournage, je ne pense pas que je l'aurais fait.
Vous appréhendiez le dialogue avec les voisins ? On imagine que vous avez été confronté à des cas difficiles...
Avec Karine, on n'a pas le même tempérament mais on se complète. On est rieurs et très à l'écoute des gens surtout. On s'est aperçus que c'était du dialogue qu'il manquait aux gens, donc c'est ce qu'on a essayé d'établir, même si on n'a pas une baguette magique. Ce n'est pas parce qu'on est parti au bout de cinq jours que tout est réglé mais en tout cas on a instauré un dialogue et du respect. Certains ne seront jamais les meilleurs amis du monde c'est sûr car on n'est pas là pour mentir, mais au moins ils se respectent.
C'est la première émission que vous animez qui n'a pas de lien direct avec votre métier d'agent immobilier. C'est un souhait que vous aviez depuis longtemps ?
Non. Honnêtement, on me l'a proposé et j'ai accepté. Je suis quelqu'un de curieux. La fiction "L'homme de la situation" que j'ai tournée récemment, je ne l'avais pas demandée et je l'ai faite. J'ai refusé d'autres émissions que l'on m'a proposées, mon seul souhait c'est ça, la proximité avec les gens et être un peu plus sur le terrain car c'est là que je suis nature et moi-même. Je suis plus à l'aise à parler avec les gens qu'à répondre à votre interview, là je suis plus coincé pour parler de ce que j'ai fait.
Le thème de la guerre des voisins est très affilié à TF1 comme on l'a vu dernièrement avec l'émission d'Henri Leconte, "Voisins, vont-ils se mettre d'accord?". Qu'est-ce qui vous différencie et qu'est-ce que votre magazine apporte de plus ?
Déjà, elle est sur M6 ! Et il y a quand même Karine Le Marchand, qui ne ressemble ni à Julien Courbet ni à Henri Leconte, c'est quand même plus glamour ! (rires) Je partirais bien jouer au tennis avec Henri Leconte, mais je ne partirais pas en camping-car avec lui ! Plus sérieusement, c'est traité différemment. On est deux sur le terrain, on n'a pas de baguette magique et on est moins dans le "fight". Après, il en faut pour tout le monde, nous on a fait ça... On ne sait pas s'il y en aura d'autres d'ailleurs, car même si ça marche on ne pourra peut-être pas en faire plus. Karine et moi on a un programme surchargé. On l'a fait pour écouter les gens et c'est plus simple à faire quand vous êtes deux.
Est-ce que vous même, vous avez déjà été confronté à de gros soucis de voisinage ?
Oui ! J'ai souvent des problèmes avec ma voisine du dessous qui est un peu plus âgée que moi. Pendant un an je n'ai pas réussi à dialoguer, et ensuite le fait d'être un peu connu a peut-être aidé à arranger la situation. Je lui ai offert des fleurs et du champagne ! Et maintenant, il n'y a plus de tensions entre nous, un peu comme dans l'émission. On n'a pas de baguette magique mais on se dit bonjour, on se fait la bise et de temps en temps j'ai un mot sur ma porte en me disant "vous êtes rentré tard", c'est tout.