C'est officiel. Dans un communiqué publié ce mardi matin, la société Miss France annonce le départ de sa directrice générale Sylvie Tellier, après 17 ans à la tête de l'organisation. Cette Miss France 2002 souhaite se consacrer à "des projets entrepreneuriaux". "Ayant moi-même quitté Endemol il y a 15 ans pour fonder ma propre société, je comprends parfaitement cette envie entrepreneuriale et lui souhaite une belle réussite pour ces projets", a réagi Alexia Laroche-Joubert, la présidente de la société Miss France, dans ce même communiqué.
Sylvie Tellier co-présentera pour la dernière fois la cérémonie de Miss France 2023 aux côtés de Jean-Pierre Foucault en direct en décembre prochain sur TF1. A l'issue, elle deviendra présidente d'honneur de la société Miss France. "Les 17 Miss France que j'ai eu l'honneur de guider garderont une place toute particulière dans ma vie. Aujourd'hui, c'est d'autres défis que je souhaite relever, avec une fibre entrepreneuriale et sans m'éloigner de l'univers des médias que je connais très bien", a réagi la principale intéressée.
Pour lui succéder, Alexia Laroche-Joubert a jeté son dévolu sur une autre Miss, en l'occurrence Cindy Fabre, qui a revêtu l'écharpe et la couronne tant convoitées en 2005. "Cindy est une Miss France que je connais depuis longtemps, j'étais là lors de son élection en 2004 à Tours et lors de sa troisième place à Miss Europe. Son intégration au sein de la Société sera facilitée par sa connaissance de l'univers, des acteurs et enjeux du concours Miss France", se réjouit par avance la présidente de la société. Cindy Fabre fera ses premiers pas en prime time en décembre 2023, toujours aux côtés de Jean-Pierre Foucault.
L'année dernière, le célèbre concours - qui a encore réuni 7,28 millions de téléspectateurs sur la première chaîne (42,3% des 4+ et 58,5% des FRDA-50) - avait été pris pour cible par l'association Osez le féminisme !, qui avait déposé une requête devant le Conseil de prud'hommes de Bobigny contre la société de production Endemol pour que la participation des candidates soit considérée comme une prestation de travail. Après avoir dans un premier temps fermé la porte à cette possibilité, Alexia Laroche-Joubert avait cédé quelques semaines plus tard en annonçant lors de la conférence de presse de présentation du concours que les 29 candidates disposeraient d'un contrat de travail.
De son côté, l'association féministe a maintenu son action en justice - elle entend dénoncer le "caractère sexiste" de l'élection et "faire cesser la discrimination inhérente au règlement actuel" selon ses propres termes - et une audience a eu lieu devant les prud'hommes en juin dernier. Un dossier brûlant dont hérita donc la nouvelle directrice Cindy Fabre.