Thierry Ardisson a la parole libre. Cette semaine, longuement interrogé par nos confrères de "TéléObs", l'animateur de C8 évoque sa rentrée sur la chaîne du groupe Canal+ et l'arrivée ce dimanche de sa nouvelle émission, "Les Terriens du dimanche" Déclinaison de "Salut les Terriens !", ce nouveau talk proposera chaque semaine à une bande constituée de personnalités aussi diverses que Natacha Polony, Jeremstar, Hapsatou Sy ou encore Raquel Garrido de débattre de l'actualité politique et sociétale du moment.
Questionné sur la polémique suscitée par la présence de la porte-parole de Jean-Luc Mélenchon parmi ses chroniqueurs, Thierry Ardisson affirme être "ravi qu'elle ait accepté de venir". "Raquel Garrido est une gramsciste. Elle pense qu'on ne peut pas détourner un avion sans monter dedans", explique-t-il. "En rejoignant 'Les Terriens du dimanche', elle a la chance de faire entendre ses arguments à un million de personnes", estime l'animateur.
Interpellé également sur le licenciement expéditif de Stéphane Guillon - viré de "Salut les Terriens !" sur ordre de Vincent Bolloré - en juin dernier, Thierry Ardisson peine à prendre franchement la défense de son ancien porte-flingue même s'il affirme qu'"à titre personnel, (il souhaitait) que (Stéphane Guillon) fasse encore une saison avec ("Salut les Terriens !")". "Si Guillon avait dit chez moi ce qu'il a dit chez Anne-Sophie Lapix, j'aurais pu lui répondre. Là, il l'a fait sur France 5. C'est précisément ce que je n'ai pas aimé", regrette l'homme en noir avant d'adresser une mise en garde à ses chroniqueurs.
"Si un chroniqueur a quelque chose à dire, il le dit devant moi et pas ailleurs", prévient-il avant d'évoquer le cas de son grand patron. "Vincent Bolloré n'a pas que des qualités mais je trouve que ce 'Bolloré bashing' est exagéré", affirme-t-il, assurant que "sur Canal+ ou sur C8, il n'y a pas de censure". "Nous sommes libres. Bolloré, ce n'est pas le goulag", poursuit-il avant d'émettre un jugement plutôt positif sur l'action de ce dernier. "Il a repris Canal en main, il le transforme. Ce qu'il réalise sur un plan technique (...) est une bonne chose. Sur ses choix éditoriaux, je n'ai aucun commentaire à faire" tranche-t-il finalement.