Ce midi, France 5 donne le coup d'envoi de son nouveau magazine de consommation, "La Quotidienne", produit par Jara Prod (Christophe Koszarek). Entre 12h et 13h, en direct, Thomas Isle (ex-"Médias le mag") et Maya Lauqué (ex-i-Télé) vont aborder des cas concrets pour conseiller ou aider les téléspectateurs. puremedias.com s'est entretenu avec Thomas Isle en pleine préparation de ce premier numéro.
Propos recueillis par Kevin Boucher.
puremedias.com : Comment vous sentez-vous à quelques heures du lancement de "La Quotidienne" ?
Thomas Isle : Plutôt bien. On a fait une semaine à blanc, de répétitions, qui s'est très bien passée. On est assez contents du résultat, on a ajusté pas mal de petites choses. Maintenant, la pression commence un petit peu à monter d'un cran. Mais je pense que ça va aller très bien. On est assez impatients de démarrer.
Quel est le concept, concrètement, de l'émission ?
C'est la quotidienne des gens. On s'intéresse aussi bien au logement, à l'alimentation, à l'emploi... A tout ce qui fait la vie quotidienne des gens. Et à chaque fois, on essaye de trouver un angle un peu particulier. On essaye de trouver de nouvelles solutions, de nouvelles façons de consommer, notamment par Internet avec le système des AMAP, qui permet d'aller acheter directement au producteur, dès mardi. Il y aura deux reportages par jour.
Des chroniqueurs vous accompagneront en plateau ?
Oui, c'est une émission de bande. Mais ce sont des spécialistes, plus que des chroniqueurs. Ils ont chacun un domaine de compétence. On a Gérard Michel, avocat, Valérie Durier, la "Madame Conso" de France 5, Fabien Bordu, de Capital version papier, Philippe Gaudin, pour la partie actualité conso... D'autres chroniqueurs viendront plus ponctuellement comme Charlotte Savreux, qui fera un petit banc d'essai des produits et qui s'intéressera ce midi aux jus d'orange. On est bien entourés de gens compétents dans leur domaine et avec de l'humour.
"La Quotidienne" veut également jouer la carte de l'interactivité avec le téléspectateur.
C'est pour ça qu'on est en direct. C'était vraiment l'une des demandes de la chaîne, dès le début. Ca se traduit par les réactions en direct mais aussi quelque chose qui s'est moins vu qui consiste à faire appel aux téléspectateurs pour aider une association ou un particulier. Ce midi, on va aider Action Froid, qui a besoin de sacs de couchage pour ses centres d'hébergement.
Comment va se passer la répartition des rôles avec Maya Lauqué ?
C'est une répartition des tâches comme un couple moderne : 50-50 ! (Rires) Il n'y a pas de rôle précis donné à chacun mais on fonctionne vraiment comme un binôme. C'est assez fluide. C'est ça qui a plu à la chaîne. J'avais déjà repéré Maya sur i-Télé avec un ton un peu différent, un petit sourire qu'elle gardait toujours, même quand elle animait des débats un petit peu ardus... Ca a tout de suite bien fonctionné entre nous. C'est une belle histoire.
La case du midi est assez difficile. L'an dernier, Laurence Ferrari sur D8 a dû avancer l'horaire de diffusion du "Grand 8" à cause de faibles audiences. C'est quelque chose qui vous fait peur ?
Il y a un objectif d'audience qui doit certainement exister mais on ne veut pas nous le dire. (Rires) On remplace "Midi les Zouzous" donc on n'est pas vraiment dans le même public. Je pense qu'il y a peu d'enfants de cinq ans qui vont nous regarder. On sait que ça prendra du temps. C'est une heure où il est très difficile de faire changer les habitudes des gens. Ca va être compliqué mais France 5 nous a toujours dit qu'elle nous laissait du temps pour progresser, nous améliorer et nous installer.