Ce fut un des programmes marquants de l'été 2015. Et pourtant. Malgré des audiences correctes, M6 n'a jamais commandé de suite à son jeu "Qui est la taupe ?". Le retour éventuel du programme fait donc partie des questions les plus fréquemment posées à Stéphane Rotenberg. Et l'animateur, invité mercredi de #QHM, n'a donc pas échappé à cette interrogation. "Quand on regarde les audiences, on voit que ça montait chaque semaine et puis en Hollande (où le format original est diffusé, ndlr) ils battent tous les records à chaque fois", a convenu l'animateur.
Un peu plus tôt dans l'émission, il avait révélé : "Il y avait un débat en interne sur 'est-ce-qu'on aime ou est-ce-qu'on n'aime pas' ? Est-ce-qu'on tente autre chose ? Là c'était frustrant parce que ce n'était pas une évidence. Quand vous êtes entre deux eaux, c'est plutôt un choix stratégique". L'unique saison de "Qui est la taupe ?" avait réuni 2,3 millions d'habitués chaque mercredi en prime time, soit 11,4% du public et 20% des ménagères de moins de cinquante ans.
Le principe de l'émission était simple : parmi les dix candidats présents, l'un d'entre eux était un complice de la production ayant pour but d'arriver incognito jusqu'en finale et de faire perdre son équipe lors des épreuves. Si elle y parvenait, la Taupe empochait l'intégralité de sa cagnotte. Au final, c'est la doyenne Muriel qui avait endossé ce rôle et n'avait été démasquée qu'à la toute fin du programme, laissant Morad gagner 33.450 euros.
l A VOIR : Le #QHM complet de Stéphane Rotenberg
"En interne, il y a de vrais supporters et puis il y a quand même aussi des gens qui sont contre", a expliqué Stéphane Rotenberg qui, non sans humour, a souligné que M6 est "une démocratie où le grand patron décide de tout, donc on donne son avis et après le patron tranche".
L'animateur a fait le parallèle avec le retour à l'antenne de "Pékin Express" après quatre ans d'absence, se souvenant des tours de tables entre les responsables de la chaîne pour décider de l'avenir du programme. "Pour 'La Taupe', on continue à me dire, mais moins fort que pour 'Pékin', 'on regarde'.... Mais il y en a toujours un ou deux qui dit 'non, non'", a expliqué Stéphane Rotenberg. "Peut-être qu'un jour ils obtiendront gain de cause", a-t-il conclu.