Très rare dans les médias, Valérie Trierweiler était hier soir l'invitée principale du "Grand Journal" de Canal+. C'était sa première apparition sur un plateau de télévision depuis l'élection de François Hollande, le 6 mai 2012. La première dame a été reçue par Michel Denisot à l'occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, mais les téléspectateurs n'ont pas été particulièrement nombreux au rendez-vous, l'émission affichant une moyenne de 1,4 million de téléspectateurs, soit 6,7% de parts d'audience.
La compagne de François Hollande est d'abord revenue sur ses premiers pas totalement ratés de première dame, marqués par l'énorme polémique du tweet hostile à Ségolène Royal. La journaliste de "Paris Match" a reconnu hier soir des erreurs de débutante. "C'est sans doute ce que je n'ai pas compris au début : c'est que je ne suis plus une citoyenne normale pour reprendre ce terme que tout le monde adore. Et si je dis quelque chose, ça peut avoir une portée que moi je ne lui donne pas. Il a fallu mesurer ça. Aujourd'hui, je suis plus prudente !", a-t-elle expliqué en réponse à une question de Jean-Michel Aphatie.
Interrogée sur les rumeurs dont elle fait l'objet, la première dame a ensuite indiqué avoir appris à ne plus les lire. "J'apprends à les supporter, petit à petit. C'est vrai qu'il y a des rumeurs tous les jours. Si je lis tout ce qu'il y a sur le net, le Président et moi tous les jours nous nous séparons. Il paraît que j'ai un fils en prison au Canada. Vous voyez... ", a-t-elle déploré en précisant tout de même qu'"aucun de (ses) fils n'est en prison, ni même allé au Canada".
"Puis on apprend pas tout a fait à en rigoler, mais à vivre avec. On apprend surtout à ne plus regarder, a sourit Valérie Trierweiler. "J'ai remplacé la lecture des journaux par le sport et je vais beaucoup mieux", a plaisanté la journaliste, qui collabore toujours régulièrement aux pages Culture de l'hebdomadaire "Paris Match".