En avril 2011, Direct 8 avait diffusé une séquence où les téléspectateurs découvraient un dialogue entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen dans l'enceinte du Parlement européen, à Bruxelles. Interrogé hier soir sur France 2 sur cette scène très commentée à l'époque, le président du Parti de Gauche a affiché son mécontentement.
"Vous savez qui tenait la caméra ? C'est Valérie Trierweiler ! La compagne de François Hollande. C'est elle qui décide, à ce moment-là de choisir ces trois secondes pour les mettre dans son reportage. J'estime que du point de vue de l'éthique, elle n'a pas fait son travail (...) Ca suffit ! J'ai passé ma vie entière à lutter contre l'extrême droite !", a lancé Jean-Luc Mélenchon.
Quelques instants plus tard, la journaliste mise en cause a répondu sur son compte Twitter : "Trop facile M. Melenchon de parler de piège quand on vous voit si consentant devant les cameras face à Madame Le Pen. Basse polémique", écrit Valérie Trierweiler.
Dans un communiqué, Direct 8 renouvelle "toute sa confiance" à Valérie Trierweiler et conteste les propos de Jean-Luc Mélenchon. "Direct 8 rappelle qu'au cours de ces sept dernières années, Valérie Trierweiler et les équipes de la chaîne ont reçu plus de 300 invités issus de tous bords politiques. Ces émissions ont toujours fait preuve d'un grand sérieux, d'une grande objectivité et de la plus grande neutralité politique. Direct 8 n'a jamais utilisé de caméras cachées (...) et n'a jamais cherché à piéger les invités", écrit la (encore aujourd'hui) chaîne de Bolloré.