Victor Robert sera la nouvelle tête d'affiche du "Grand Journal" de Canal+ en septembre. Suite au départ de Maïtena Biraben, c'est le "monsieur information" de la saison dernière qui prendra les commandes à la rentrée du talk show de la chaîne cryptée aux côtés de l'ancienne journaliste d'iTELE, Alice Darfeuille. Dans un entretien accordé à "Télé 2 Semaines", le journaliste de 46 ans revient cette semaine sur une saison précédente difficile entre nombreuses critiques, couacs et baisse d'audiences.
"Toutes les critiques se sont concentrées sur le "Grand Journal" car c'est le navire amiral de Canal+. Très vite, Maïtena Biraben s'est retrouvée au coeur d'un tsunami. Je l'ai trouvée très courageuse et, à sa place, j'aurais été incapable de tenir toute la saison. La pression était terrible" confie-t-il. Présent en plateau pour incarner le JT de la tranche, Victor Robert avait remplacé Maïtena Biraben à la présentation du talk show lors de son absence. Après le refus d'Anne-Elisabeth Lemoine, il prend donc naturellement sa place la saison prochaine : "On me l'a proposé et ça s'est ensuite fait naturellement. J'en ai parlé a Maïtena Biraben car je ne voulais pas qu'il y ait de malentendu entre nous. Il n'y a donc aucune animosité entre elle et moi. On s'est soutenu tout au long de cette année difficile".
A la rentrée, Canal+ espère redynamiser le programme afin de fédérer davantage de téléspectateurs et d'abonnés. La première partie du talk show sera en effet proposée en crypté puis la seconde en clair. Le journaliste sera notamment entouré d'Augustin Trapenard, présent depuis quatre saisons, d'Axelle Laffont et de la bande d'"Action discrète".
Désormais incarné par Cyrille Eldin, "Le Petit Journal" et le "Gros Journal" présenté par Mouloud Achour seront eux intégrés à la nouvelle version du "Grand Journal". Une nouvelle version qui risque bien elle aussi d'être longuement scrutée et comparée aux précédentes. "Hériter de ce programme est un joli cadeau mais qui est lourd à porter. L'année prochaine, ça serait bien que l'on ne se prenne pas toutes les balles (Rires)", affirme-t-il.