Jean-Pierre Raffarin est devenu célèbre pour son goût de la surprise et des petites phrases décalées. Premier ministre, il s'était inspiré de la chanteuse Lorie pour recommander aux Français d'adopter la "positive attitude". Il avait aussi encouragé le débat avec sa réplique plutôt alambiquée qui avait suscité bon nombre de railleries à l'époque : "Win the Yes, need the No to win against the No".
Hier, l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac était l'invité du "Grand journal de Canal ", aux côtés de Thierry Ardisson entre autres. Visiblement lassé de se faire interroger, Jean-Pierre Raffarin a décidé de prendre subitement la place de Michel Denisot pour, à son tour, lui poser des questions. "Je vais vous dire quelque chose : ici, j'ai répondu à trop de questions. Alors ce soir, j'ai décidé d'en poser. On change de place !", a-t-il lancé avec humour. Une surprise qui a amusé l'animateur et ses chroniqueurs. Jean-Pierre Raffarin ne s'est pas dégonflé et a posé deux questions à Michel Denisot. "Il y a des bruits qui courrent sur un successeur, dont on dit qu'il a déjà été dans cette émission. Donc, (...) est-ce que le retour a un avenir ?", a-t-il demandé. "Antoine de Caunes, oui !", a instantanément répondu Michel Denisot.
Lancé sur l'avenir, Jean-Pierre Raffarin s'est aussi intéressé à celui de l'animateur star du "Grand journal". "Vous allez diriger un magazine d'exception, de qualité. Est-ce que vous avez envie de rendre hommage à toutes celles qui ont servi votre émission pendant tant d'années ? Je pense à ces Miss météo, que je voudrais voir à la Une de Vanity Fair régulièrement !", a-t-il sollicité avec enthousiasme. "Oui et oui", a simplement conclu Michel Denisot.