Une question, pas plus. Interrogée hier soir sur BFM TV par Olivier Mazerolle et Alain Marschall depuis Berlin où elle s'était rendue pour discuter de la crise et de l'euro, Martine Aubry était là pour parler finances publiques. Pas pour évoquer les affaires qui agitent le microcosme politique national : l'affaire Guérini et les déclarations chocs de Ségolène Royal à son sujet dans Le Figaro.
Les deux journalistes ont respecté l'accord, en l'interrogeant principalement sur le sujet pour lequel elle s'était rendue en Allemagne. Puis ils abordent, logiquement, le fait politique du jour : l'affaire Guérini qui ébranle le PS. Sentant probablement venir la relance et la question suivante, Martine Aubry conclut à la fin de sa réponse : "Je vous remercie". Puis lâche son oreillette et sort du cadre.
Un peu estomaqués, les journalistes en plateau déplorent ce départ prématuré de leur invitée. "Alors vous voyez Olivier, c'est la manière de mettre fin à un entretien sans que l'on soit prévenu et que l'on s'y attende lâche Alain Marschall. Reconnaissez que c'est un peu cavalier quand même, il y avait d'autres choses à lui demander notamment sur Ségolène Royal mais visiblement Madame Aubry n'avait pas envie qu'on continue".
Mais promis juré, Martine Aubry n'a pas voulu mettre un terme prématurément à l'entretien. Plus tard dans la soirée, Jean-Baptiste Boursier a expliqué que la candidate socialiste leur avait fait savoir qu'elle ne voulait pas mettre fin à l'interview. A cause du décalage de son, elle pensait que l'entretien était terminé. Décalage du son il y avait, c'est certain. Mais Martine Aubry aurait pu attendre la fin de l'interview avant de s'enfuir, comme puremedias.com vous propose de le voir sur ces images :