Sorti il y a une semaine déjà en France et dans une bonne partie du monde, ce n'est que vendredi que les Américains pourront enfin découvrir "Avengers 2 : L'Ere d'Ultron". Le film réunit à nouveau les super-héros Marvel Iron Man, Captain America et Thor, campés par Robert Downey, Jr., Chris Evans et Chris Hemsworth, qui ont tous eu droit à plusieurs films unitaires. A leurs côtés, Scarlett Johansson reprend son rôle de la Veuve Noire, Mark Ruffalo celui de Hulk, tandis que des nouveaux venus campés par Aaron Taylor-Johnson et Elizabeth Olsen enrichissent le cast.
Et d'après les derniers chiffres américains, le démarrage du film outre-Atlantique pourrait signer un nouveau record. Selon Variety, la chaîne de cinémas AMC annonce des dizaines de séances déjà complètes pour le soir de la sortie, le site Movietickets.com affirme que les billets s'arrachent à un rythme quatre fois supérieur au premier volet, tandis que son concurrent Fandango annonce de son côté des préventes correspondant à celles de tous les films Marvel sortis jusqu'ici - combinés !
Du coup, Disney parie sur des recettes atteignant 200 millions de dollars pour le premier week-end, se montrant sans doute un peu prudent. Les prévisions d'autres sources atteignent 215 millions, voire plus. Sauf surprise, "Avengers 2" devrait donc devenir le deuxième film de l'histoire à se hisser au dessus de la barre des 200 millions en premier week-end, après... le premier volet de la franchise ! Il y a trois ans, "Avengers" avait généré 207,4 millions de dollars pour ses trois premiers jours d'exploitation.
Le succès du film avait permis à "Iron Man 3", "Captain America 2" et "Thor 2" de signer des performances plus impressionnantes que leurs prédécesseurs, et "Avengers 2" pourrait à son tour bénéficier de ces succès, même si la critique est moins enthousiaste que pour son prédécesseur. Quoi qu'il en soit, à l'international, le film à nouveau réalisé par Joss Whedon peut se targuer d'avoir déjà généré 201 millions de dollars, un score supérieur de 44% au premier film, et ce malgré des taux de change sensiblement moins favorables à Disney.