L'art du teasing. À la façon de Gilbert Brisbois, anchorman de "L'After Foot", Arnaud Demanche, l'humoriste de RMC et RMC Story, a posé l'enjeu, ce mercredi 5 avril, de l'interview du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, par Apolline de Malherbe, qui allait suivre sur RMC et BFMTV. "Bienvenue chers auditeurs sur RMC, la radio du sport, la radio des grands matchs, pour la rencontre de la semaine Apolline de Malherbe-Gérald Darmanin. C'est le Classico, c'est PSG-OM, c'est Barca-Real. Ce matin, c'est une spéciale 'grandes compétitions'", a-t-il lancé sous les yeux de la journaliste tout sourire.
Avant de se prétendre sur le plateau du célèbre talk de RMC : "Oui, ce matin, c'est le combat à ne pas louper. C'est Gilbert Brisbois, on est en live jusqu'à 9h pour cette grande rencontre avec, à ma droite, Apolline de Malherbe, 1m75, 45kg, c'est la Queen de l'interview punchy, la Wonder Woman de l'info, la Lara Croft des rédactions, la Sarah Connor de la bande FM, la Céline Dion du hard-news", a-t-il énuméré à n'en plus finir. "Et à ma droite, aussi à ma droite, Gérald Darmanin, 1m62, 65kg, le ministre de l'Intérieur, le mini-Sarkozy mais en plus grand, le pourfendeur de gauchistes, premier flic de France", a-t-il décrit le deuxième adversaire du jour.
"Ça va être du beau sport", en a déduit l'animateur du duel, interrompu par Daniel Riolo, imité lui aussi par Arnaud Demanche. "Ouais, du beau sport, tu parles, tu as vu sa saison à Darmanin : sa performance au Stade de France en finale de la Ligue des champions. Excuse-moi, le mec n'a pas le niveau, je suis désolé". Et Gilbert Brisbois d'intervenir : "Daniel, quand même, Darmanin ! On va voir comment Apolline lance la partie". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Avec cette chronique, Arnaud Demanche fait référence à un échange très tendu entre la matinalière de RMC et le ministre de l'Intérieur survenu le 8 février 2022. "Non, mais ne vous vexez-pas, calmez-vous, non mais calmez-vous madame, ça va bien se passer...", avait notamment déclaré le ministre à la journaliste, qui tentait de décrypter tant bien que mal le bilan du premier quinquennat d'Emmanuel Macron sur la sécurité. Accusé de sexisme et de misogynie après cette interview, le ministre de l'Intérieur s'était excusé trois jours plus tard sur LCI : "Si quelqu'un se sent blessé, je le regrette profondément".