"Justice m'est faite", s'est félicitée sur Twitter Nadine Morano. La responsable politique des Républicains commentait ainsi la décision du parquet de classer sans suite le signalement de la Licra après son passage dans "On n'est pas couché" le 26 septembre dernier. Nadine Morano avait créé la polémique ce soir-là en déclarant : "Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères".
La Licra avait signalé les propos de Nadine Morano à la Justice qui a finalement décidé de ne pas donner suite. "Quelles que soient les réactions que peuvent susciter ces propos, ils s'analysent davantage comme l'expression d'une opinion personnelle qui n'excède pas les limites admissibles de la liberté d'expression en ce qu'ils ne comportent aucune incitation au rejet d'un groupe de personnes déterminé", a ainsi estimé le parquet dans un texte publié sur Twitter par la Licra. Dans cette affaire, la Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM), représentée par l'avocat Karim Achoui, a pour sa part déposé plainte pour provocation à la haine raciale.
Revenant sur cette affaire via son compte Facebook, Nadine Morano a estimé que ses propos avaient été "instrumentalisés" et "sortis de leur contexte". "Il s'en est suivi un lynchage médiatique et politique injuste et grotesque" estime-t-elle. Suite à la polémique sur ses propos dans "On n'est pas couché", l'ancienne ministre avait été exclue de la liste régionale LR pour le Grand Est, mais finalement pas de son parti.