Une allusion en musique. Ce matin, le conseil de prud'hommes a estimé que le licenciement de Maïtena Biraben de Canal+ en 2016 était dénué de cause réelle et sérieuse, condamnant l'ex-employeur de la présentatrice à lui verser un peu plus de 3,4 millions d'euros. Sur RMC cet après-midi, avant "M comme Maïtena", le chroniqueur Rémi Pierrot a ainsi tenu à faire un clin d'oeil en chanson à cette décision de justice.
"C'est une info média. Ecoutez !", a déclaré le journaliste, avant de lancer la chanson "I Need a Dollar" d'Aloe Blacc. En studio, les chroniqueurs sont partis dans un fou rire tandis que la présentatrice Maïtena Biraben s'est étonnée du choix de la chanson : "C'est quoi ?". "La chanson veut dire 'J'ai besoin d'un dollar'. L'info, c'est Vincent Bolloré qui est condamné à verser beaucoup d'argent à une certaine Maïtena Biraben", a enchaîné Rémi Pierrot. Mal à l'aise, l'animatrice a rapidement voulu passer à autre chose : "Il est surtout condamné. Allez, maintenant, tu sors ! Zou !" puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Si Maïtena Biraben a vite éludé l'information sur RMC, "L'Express" a détaillé ce matin la décision des conseillers prud'homaux. Ainsi, l'ex-visage de Canal+ touchera 38.456 euros de rappel de salaire sur mise à pied à titre conservatoire et 3.845 euros de congés payés afférents, 162.500 euros d'indemnités de préavis et 16.250 euros de congés payés afférents, sans oublier 138.356 euros d'indemnités de licenciement. Surtout, l'animatrice devrait recevoir 2.550.000 euros d'indemnités contractuelles de rupture et 510.000 euros d'indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse. La chaîne cryptée peut faire appel de la décision.
Le 18 juillet 2016, l'ex-présentatrice avait vu sa carrière se terminer par un licenciement pour faute grave à l'issue d'une difficile saison du "Grand Journal". Devant le conseil de prud'hommes il y a trois mois, celle qui officie désormais sur RMC avait réclamé 4 millions d'euros à son ancien employeur, dont 2,15 millions d'indemnités de rupture, 1,01 million d'euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et 500.000 euros pour préjudice moral.