Une interview on ne peut plus instructive dans "La Tribune Dimanche". C'est à l'occasion de la promotion du futur talk-show quotidien qu'elle va présenter sur France 2 pendant les Jeux olympiques de Paris 2024 que Léa Salamé est interrogée, aujourd'hui, dans le journal dominical.
Au cours de ce long entretien, le journaliste médias Rémi Jacob a cherché à savoir : "Y-a-t-il eu cette saison des tensions avec votre chroniqueur Christophe Dechavanne, comme on a pu le lire ?".
L'animatrice de l'émission hebdomadaire "Quelle époque" a alors répondu : "Je n'ai pas compris tous ces articles. Oui, il a pu y avoir des frictions, mais comme cela arrive avec n'importe quel collègue. Ça m'est arrivé parfois le matin sur France Inter avec Nicolas Demorand. On a monté en épingle une rivalité qui n'existe pas. Ce qui est vrai, c'est que Christophe a beaucoup de caractère et est ultra-sensible. Quand il est malheureux et traverse des moments difficiles dans sa vie personnelle, il n'arrive pas à le cacher et on peut le ressentir à l'antenne. A l'inverse, quand il est gai, ça se voit. Ça fait son charme, et je suis heureuse qu'il soit de nouveau avec nous à la rentrée."
Léa Salamé s'est aussi exprimée sur l'affaire Guillaume Meurice qui a marqué la saison de France Inter et sur la place de l'humour politique sur l'antenne. "France Inter suscite beaucoup de fantasmes, car c'est la première radio de France... A titre personnel, je pense que l'humour politique fait partie du succès de la station et je sais que la direction en a conscience. L'année a été compliquée pour Charline Vanhoenacker et sa bande... Charline est quelqu'un qui a un talent fou et que j'apprécie beaucoup. Je suis heureuse qu'elle ait la saison prochaine une place toujours aussi importante. Elle assurera une chronique du lundi au jeudi dans la matinale", a-t-elle déclaré.
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De plus, la journaliste franco-libanaise de 44 ans est revenue dans "La Tribune Dimanche" sur l'avenir du service public, alors que la ministre de la Culture Rachida Dati voulait le fusionner et le Rassemblement National comptait le privatiser. Elle a précisé : "France Télévisions et Radio France rassemblent des millions de personnes. Leurs audiences n'ont jamais été aussi bonnes. A l'heure où l'école, la justice et l'hôpital sont en difficulté, il y a un service public qui fonctionne bien, c'est celui de l'audiovisuel public. Ne le cassons pas et préservons-le, c'est un bien précieux pour tous les Français."