Une guerre ouverte. Hier soir, dans "L'heure des pros 2" sur CNews, Pascal Praud et ses chroniqueurs sont revenus sur les propos de Marine Tondelier, secrétaire générale d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) dans "Dimanche en politique" présenté par Francis Letellier sur France 3. Elle y a critiqué le fait que "sur CNews et dans 'Valeurs Actuelles', on laisse cette idéologie (d'extrême-droite, ndlr) prospérer en ne respectant pas le pluralisme".
Après avoir critiqué les propos de la représentante écolo, le présentateur et ses débatteurs ont ciblé les questions de France Letellier lors de son entretien. Sans le citer, Pascal Praud a lancé : "Ces gens veulent montrer et envoyer des signes. Dans l'espace médiatique, ils veulent envoyer des signes pour bien montrer de quel côté ils se trouvent. Ils sont fabriqués comme ça. Ils n'ont généralement pas beaucoup de courage. C'est facile d'être avec la majorité".
"Marine Tondelier préfère ne pas venir sur nos plateaux. Dans la contradiction, elle est en difficulté. Donc, elle préfère aller là où elle était hier, effectivement, avec quelqu'un, très gentiment, qui ne la met pas en difficulté", a ajouté l'animateur de CNews. "Mais elle utilise le mot 'néo-naziste', appliqué à celui qui vous parle, c'est quand même assez insultant", a glissé Gilles-William Goldnadel. "Pardonnez-moi, mon excellent confrère de France 3 peut lui répondre !", a répliqué Pascal Praud. "Mais il est content de ce qu'il entend ! Pourquoi voulez-vous qu'il la contredise ?!", a réagi l'avocat.
En direct, le présentateur de "L'heur des pros 2" a appris que Julien Bayou, autre figure d'EELV, s'en était pris à son tour à CNews, lors d'une interview accordée au même moment à Gilles Bornstein sur la chaîne franceinfo:. Et de diffuser la séquence. "Sur CNews, c'est une autorisation d'émettre. Moi, je crois qu'il faut pouvoir émettre et qu'il faut un contrôle a posteriori", a déclaré le député de la Nupes. "Vous estimez qu'il faut les interdire", lui a répondu Gilles Bornstein. "Oui, ça peut aller jusqu'à la sanction d'interruption d'antenne. C'est à la justice ou l'Arcom de trancher. Puis, CNews était partie sur une chaîne d'information, aujourd'hui, c'est une chaîne d'opinion. Le cahier des charges n'est pas rempli", a indiqué Julien Bayou.
"Ce que dit Julien Bayou est faux. C'est une chaîne d'information. Nous avons des rendez-vous d'information toutes les demi-heures. Nous avons une partie de débat, que je ne qualifierai pas d'opinion. Là encore, ce confrère... Ils vont tous poser des questions nos confrères ! Tous ! Ca les amuse ! Parce qu'il y a de la reprise !", s'est emporté Pascal Praud. Et d'ajouter au sujet de Gilles Bornstein : "Il est sur une chaîne que personne ne regarde ! Et c'est avec de l'argent public ! Sur les chaînes infos, elle est quatrième. Donc, ça les ennuie un peu. Ils n'ont pas trouvé leur public. Ils vont le trouver, je l'espère. Le succès de CNews les ennuie". "Ce journaliste qui pose la question. Je comprends que ça l'intéresserait qu'on n'émettait pas. Il se trompe parce qu'il ne ferait pas plus d'audience", a-t-il conclu. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Hier soir, "L'heure des pros 2" a été suivi par 583.000 téléspectateurs en moyenne, selon Médiamétrie, soit une part de marché s'élevant à 2,7% des individus de quatre ans et plus. CNews s'était classée en première chaîne info de France de 20h05 à 20h55.