"J'ai été surpris par cette ferveur" : Tony Estanguet dresse un bilan des JO avant la cérémonie de clôture de ce soir

L'heure d'un premier bilan a sonné. Alors que la très attendue cérémonie de clôture aura lieu ce dimanche 11 août à partir de 21h au stade de France, Tony Estanguet a accordé une longue interview à l'hebdomadaire "La Tribune Dimanche" qui paraît aujourd'hui.

Dans cette interview, la journaliste Solen Cherrier a demandé au président du Comité d'organisation : "Pensiez-vous que ces Jeux prendraient autant ?". Pour répondre à cette question, l'athlète aujourd'hui âgé de 46 ans a déclaré : "Ça a dépassé mes rêves. Quelque chose que je n'explique pas s'est produit le soir de la cérémonie d'ouverture ou le premier jour, et c'est allé au-delà de ce qu'on imaginait. Quand je voyais nos sites de compétition, ça ne pouvait qu'être beau. Mais ça s'est avéré plus joli en vrai que sur ordinateur. On a mis toutes les conditions pour que l'alchimie prenne mais j'ai été surpris par cette ferveur, par la manière dont les Français se sont approprié ces Jeux".

Celui qui est est triple champion olympique de C1 slalom, à Sydney en 2000, à Athènes en 2004 et à Londres en 2012 a surenchéri : "Je pense qu'on en avait collectivement besoin. Dès le début, la mobilisation a été inédite. Au-delà des sites... Ce pays sait faire des choses belles et ce n'est pas un hasard quand ça se passe bien. Acteurs publics, privés, monde sportif : tout le monde a vraiment joué le jeu. Mais le petit supplément d'âme, c'est beau. Et ça, on ne le maîtrisait pas. Donc merci les Français !".

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Enfin, Tony Estanguet s'est livré sur le moment des JO le plus touchant pour lui. Il a fait savoir au sujet de la cérémonie d'ouverture diffusée sur France 2 : "Je dois reconnaître que l'allumage de la vasque... Derrière, Céline Dion. Le déluge n'aura pas empêché ce moment-là, c'était beau. Le soulagement. J'étais stressé pendant cette cérémonie, c'était affreux. A chaque tableau, je me disais : 'Ok, on a réussi à le sauver. Le suivant ? C'est bon.' Jusqu'au dernier".