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"J'aime les gitans !" : Jean-Louis Burgat revient sur son dérapage dans "L'heure des pros"
Publié le 10 janvier 2019 à 12:18
Par Prune P.
Pascal Praud a invité hier soir son chroniqueur à préciser sa pensée après son lien maladroit entre la violence du "boxeur des gendarmes" et ses origines gitanes.
Jean-Louis Burgat dans "L'heure des pros". © CNews
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Mise au point. Hier soir, dans la version du soir de "L'heure des pros" sur CNews, Pascal Praud a invité son polémiste Jean-Louis Burgat à préciser ses propos concernant son dérapage sur le "boxeur des gendarmes" mardi dernier. En effet, commentant le profil du boxeur Christophe Dettinger, le chroniqueur avait fait un étrange parallèle avec ses origines gitanes : "Je ne veux pas stigmatiser une communauté mais il fait partie de la communauté des gitans qui ont pour habitude, quand il y a des problèmes, de se mettre dans la rue et de frapper."

"J'ai dit que les gitans avaient de temps en temps l'habitude de cogner un peu"

"Rien à dire Jean-Louis, rien à préciser ?", a lancé d'entrée Pascal Praud hier soir. "Il y a beaucoup de choses à dire dans les circonstances actuelles mais à préciser, non, rien de spécial. A moins que vous me le demandiez", a répondu Jean-Louis Burgat, avant que le présentateur ne le relance : "J'ai vu que vous étiez parfois l'objet sur les réseaux sociaux d'une sortie qui avait été mal interprétée."

Le polémiste a alors précisé sa pensée : "J'ai effectivement dit l'autre jour que j'étais en désaccord avec cette attaque de policiers qui avait été menée par quelqu'un qui avait comme surnom 'Le gitan'. J'ai dit que les gitans avaient de temps en temps l'habitude de cogner un peu". Jean-Louis Burgat a ensuite souligné qu'il n'a "jamais" voulu le réduire à sa communauté.

"Je ne retire pas une seconde de ce que j'ai dit"

"J'ai beaucoup fréquenté cette communauté. En Camargue et en Andalousie, j'ai fait des documentaires. Je les aime, les gitans ! Ce sont de grands poètes. Ce sont de grands musiciens", a confié le journaliste, ajoutant tout de même : "Mais je ne retire pas une seconde de ce que j'ai dit. Je pense que la violence qui s'est exercée à l'égard de ce gendarme mobile est totalement inacceptable dans une démocratie". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.

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