L'Amour n'était pas dans le pré pour Jean-Michel. Participant de la sixième édition de "L'Amour est dans le pré" en 2011 sur M6, l'éleveur de vaches laitières et allaitantes en Seine-Maritime n'avait pas réussi à rencontrer l'âme soeur. Sa femme idéale à l'époque ? Nathalie, l'une de ses prétendantes. Mais rien n'avait été facile pour le couple. Leurs caractères n'avaient pas réussi à s'harmoniser et la jeune femme avait préféré quitter la ferme avant la fin de l'aventure.
Mais lors du dernier épisode avant le bilan, coup de théâtre : Nathalie avait rappelé Jean-Michel et l'avait invité à passer un week-end chez elle. L'occasion de voir une belle scène où, des étoiles dans les yeux, l'agriculteur offrait une chèvre à sa bien-aimée. Le début d'une idylle qui a tourné court. Seul lors du bilan, Jean-Michel avait confié ses états d'âme à Martin... un âne !
Deux ans après, la vie a rattrapé Jean-Michel Claveau. L'agriculteur a publié aux éditions La Bouinotte son autobiographie, "Le pré est vide, mon coeur aussi", dans laquelle il évoque son enfance à la DDASS, son activité à la ferme mais également son combat pour ne pas perdre celle-ci. En effet, depuis plusieurs mois, Jean-Michel doit faire face à de grandes difficultés financières concernant l'avenir de son exploitation.
Et c'est avec une mauvaise nouvelle que Jean-Michel s'est présenté à la rédaction de Public.fr pour faire la promotion de son autobiographie. "Je n'ai plus ma ferme" lâche-t-il. "Je suis passé en jugement mercredi. Et là, j'en ai après la justice, je suis en colère après la justice parce que le mandataire a demandé au juge de recevoir mon courrier. Donc aujourd'hui, je ne vais plus recevoir mon courrier, c'est le mandataire qui va recevoir mon courrier et qui va ouvrir mon courrier avant moi. Je trouve ça inadmissible" regrette-t-il.
"Je suis en colère après la justice française parce qu'elle est mal foutue. Aujourd'hui, j'ai un peu honte d'être Français" poursuit Jean-Michel, qui dit avoir fait appel au Ministère de l'Agriculture pour tenter de sauver son exploitation. "Je leur ai envoyé un courrier en leur disant qu'il fallait qu'ils m'aident pour ma ferme et là, je les ai eus l'autre jour et ils m'ont dit que ce n'était pas leur problème, que j'étais en liquidation judiciaire et ils m'ont fait comprendre qu'ils ne voulaient pas s'en occuper" explique-t-il. "2012, c'est une année catastrophe. C'est une année qu'il faut oublier" conclut Jean-Michel...