"L'Express" et le nouveau maire FN de Fréjus, David Rachline, n'entretiennent pas les meilleures relations du monde. En témoigne un incident ayant eu lieu au soir du second tour des municipales, dimanche 29 mars. Comme le raconte "L'Express" lui-même, l'un de ses journalistes, Nicolas Barriquand, a ainsi été refoulé à l'entrée de la conférence de presse que donnait le nouvel édile de 26 ans juste après son élection.
Selon "L'Express", une telle exclusion serait due à l'évocation dans les colonnes de l'hebdomadaire de plusieurs éléments du passé de David Rachline. "Visiblement, David Rachline n'a pas du tout apprécié que nous rappelions sa collaboration à un livre d'entretiens de "jeunes nationalistes", sorti en 2008. Ni la publication d'une vieille photo de lui posant avec un responsable de la Phalange espagnole (mouvement fascisant), ressortie la semaine dernière sur Twitter" a ainsi raconté le journal.
De son côté, le nouveau maire de Fréjus s'est expliqué sur l'incident 48 heures après sa victoire. "Heureusement que je ne fais pas une enquête policière sur chaque personne qui pose à mes côtés pour une photo" a-t-il affirmé à "L'Express" à propos de la fameuse photo. Reconnaissant ensuite avoir mal pris certains articles du titre de presse, il a mis l'exclusion de Nicolas Barriquand dimanche dernier sur le compte d'une mauvaise humeur passagère. "J'ai eu un mouvement d'humeur le soir de mon élection. Jusqu'à présent, j'ai toujours fait entrer tous les journalistes à mes points presse. A l'avenir, je ne ferai plus de tri", a promis David Rachline.