Vincent Dedienne était en grande forme hier dans "Le Supplément". Dans sa "Bio interdite", l'humoriste a commencé par ironiser sur l'absence d'un des invités du jour parti avant la fin de l'émission, tout comme Ségolène Royal une semaine auparavant. "Tout le monde se casse avant la bio. C'est ça le principe maintenant ? Si je sens l'essence, il faut le dire", a-t-il lancé avec humour à Ali Baddou. Après avoir dressé un portrait très drôle de Guillaume Peltier, Vincent Dedienne est passé à Matthieu Delormeau également invité hier. Ce dernier a notamment révélé qu'il allait présenter une nouvelle émission de témoignages à partir de la rentrée prochaine sur D8.
Photo à l'appui, Vincent Dedienne a commencé par ironiser sur sa différence physique avec le chroniqueur bodybuildé de Cyril Hanouna. Il a ensuite lancé, féroce : "Aujourd'hui, vous êtes connu Matthieu. Très, très connu. Alors, en quoi ça consiste ? A montrer ses fesses à 18h50 sur D8. Parfois sous hypnose, parfois pas. Ca c'est la magie de la drogue dure ! De la télévision, pardon !".
Naviguant entre le léger et le profond, Vincent Dedienne a ensuite fait part de son goût pour le "plouc-émissaire parfait" que représente Matthieu Delormeau dans son "microcosme bobo-parisien". "Je vous aime bien. Je vous trouve poétique", a-t-il expliqué. Avant d'ajouter : "Pourquoi je vous trouve poétique ? Eh bien je ne sais pas. Peut-être parce que vous avez un côté 'enfant perdu' qui me touche ou simplement peut-être parce que ça me fait plaisir de ne pas penser comme tout le monde", a-t-il confié.
Vincent Dedienne a finalement conclu : "J'ai entendu Morandini (Jean-Marc Morandini, ndlr) dire que vous n'aviez pas d'amour propre. Et je me suis dit : 'Déjà, de quoi il se mêle ?' Et puis je crois qu'il se trompe 'Morandinouille'. De l'amour propre, vous en avez. Vous en avez même trop. Vous voulez être aimé très fort.
Cette toxicomanie affective vous conduit donc en toute logique à vous promener tout nu sous un poulpe ou à réchauffer des tagliatelles dans votre calbute. Vous acceptez beaucoup pourvu qu'on vous aime même qu'un peu, même très mal, même violemment. Moi ça me touche et ça me parle. D'ailleurs j'en parle et je me touche ! Mais je ne suis pas sûr de cette conclusion. Bon dimanche ! Elle est mieux celle-là". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.