Il n'a pas rangé son fusil et continue de tirer à tout va ! Hier, dans "C'est encore nous !", Waly Dia a de nouveau mis quelques taquets à la direction de France Inter, après l'arrêt de la quotidienne de Charline Vanhoenacker la saison prochaine, mais également contre la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, à la suite de ses propos contre la dernière Palme d'Or, Justine Triet.
"On est dans une bonne ambiance en ce moment ! Déjà, à l'entrée de Radio France, mon badge marche encore. Donc, ça c'est bien !", a-t-il commencé, en clin d'oeil à sa dernière chronique du 18 mai dernier dans laquelle il avait vilipendé sa direction. Et d'ajouter : "Il fait beau, l'inflation ralentit, il y a même un Français qui gagne à Roland-Garros". "Waly, tu ne râles pas ? Qu'est-ce qui t'arrives ?", a demandé Charline Vanhoenacker. "Je m'adapte, hein ! Si tu touches de l'argent public, tu dois fermer ta gueule !", a riposté le comique.
Et d'évoquer la prise de parole contre la réforme des retraites de la réalisatrice Justine Triet lorsqu'elle a reçu la Palme d'Or la semaine dernière : "Dans la foulée, il y a la ministre de la Culture qui a voulu répondre. Depuis son petit freestyle aux Molières, elle a pris la confiance. Elle a dit : 'Oublie pas c'est qui qui fait les virements, kheys !'". "Elle lui a répondu comme si ça sortait sa poche. Et Justine aurait dû répondre : 'Oublie pas qui fait paie, hein !'. Au gouvernement, avec elle, ils ne vont pas être Charlie. Triet, son prochain projet, ce sera un téléfilm de Noël pour Téva, financé par une cagnotte Leetchi et tourné à Mayotte", a plaisanté Waly Dia.
"Si tu crois que tu peux te foutre de leur tronche avec la tonne qu'ils te donnent, bah demande à Charline, elle va t'expliquer. Elle a essayé. Résultat, à la rentrée, son émission est tous les 'vendrimanches' à 26h70", a lâché l'humoriste, provoquant l'hilarité générale dans le studio. Et de poursuivre : "Et on a le droit à la grande réthorique : 'Ne mordez pas la main qui vous nourrit'. Je ne sais pas vous, mais pour moi, c'est une expression réservée aux clébards. Quand tu es artiste et que tu as le droit à une subvention, dans leur cerveau atrophié par l'ENA et Sciences Po, tu deviens automatiquement leur toutou". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.