Devra-t-on vendre Yves Calvi ? C'est la question que s'est posée ce matin avec humour Philippe Caverivière. Dans la matinale de RTL, le comique a évoqué les auditions de Xavier Niel et Nicolas de Tavernost face au collège de l'Autorité de la régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour le renouvellement de la fréquence du canal numéro six. Et pour le trublion, le patron de Free, avec sa fortune, pourrait facilement remporter la bataille.
"On est peut-être vendu dans la journée !", a-t-il commencé d'entrée. Et de poursuivre : "Xavier Niel, huitième fortune de France. Un jour, il a croisé Nicolas de Tavernost. C'était à la sortie du Ritz. Il lui a donné dix euros. Il a cru que c'était le voiturier". "Nicolas de Tavernost était colère ! Il lui a dit : 'Ca va ?! Tu sais qui je suis ? Je suis le patron de M6'. Bien élevé, Xavier Niel s'est excusé et il lui a filé vingt balles. Et Nicolas a répondu : 'Je les garde, il n'y pas de petits gains'", a plaisanté Philippe Caverivière.
Selon l'humoriste phare de la matinale de RTL, Xavier Niel "se croit un petit peu dans 'Affaire conclue'". "Il a pris M6 pour une brocante. Yves Calvi, ce n'est pas une commode Louis XVI. Louis Bodin, ce n'est pas une chaise percée. Et Amandine, ce n'est pas une amphore en plastoc ! Respectez-nous un petit peu ! Nous ne sommes pas à vendre monsieur Niel !", a lancé Philippe Caverivière. Et d'ajouter : "Même si, comme disait Michel Audiard, à partir d'un certain prix, tout le monde écoute !". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.