Amandine Bégot et Yves Calvi estomaqués. Ce vendredi 29 mars 2024, Philippe Caverivière a profité de la présence de François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, dans la matinale de RTL pour consacrer sa chronique quotidienne aux affaires Emile et Grégory. Un sujet qui l'a visiblement très inspiré.
"Hier matin, je me suis laissé à penser : 'Tiens, demain, c'est vendredi. C'est le printemps. Amandine n'a pas encore d'invité. Elle va nous sortir un invité à sujet positif. Good vibes !'. 11h14, je reçois un texto d'Amandine : 'Philippe, on va parler de la disparition du petit Emile. Sois drôle pour une fois'", a commencé Philippe Caverivière. "Oh non, je n'ai jamais écrit ça !", est intervenue la journaliste.
L'humoriste a repris en rappelant que François Daoust a débuté sa carrière en enquêtant sur l'affaire Grégory : "C'est un peu le must des affaires judiciaires. Le France 98 des feuilletons criminels. Le 700 mètres des JO de l'infanticide. Ce drame qui est à l'origine de la gendarmerie scientifique et du concept de bébé nageur". Une blague qui a choqué les deux présentateurs, qui ont pris leur visage dans leurs mains.
"Concernant l'affaire du petit Grégory, on a dit abusivement que vous connaissiez le nom de l'assassin sur les réseaux sociaux. On ne peut pas le répéter sinon ce serait de la diffamation", a-t-il poursuivi. Et de chuchoter : "C'est Bernard Laroche". "Mais non... Vous êtes fou !", a lâché Amandine Bégot, tandis que l'invité ne taisait pas son hilarité. "Vous ne croyez pas la contre-expertise que Muriel Bolle avait soumise aux enquêteurs en déclarant : 'Bernard, il est innocent !'. C'était un peu léger comme preuve. Mais finalement, si c'est Bernard Laroche, tout est bien qui finit bien ! Enfin presque ! A un enfant mort près !", a relancé le comique. "Mais arrêtez ! Stop !", a lancé la journaliste, médusée.
Revenant sur l'affaire du petit Emile, Philippe Caverivière a adressé un mot aux parents : "Moi, j'ai perdu un hamster, je vois très bien ce que c'est. Et j'ai des chats ! Quand ils disparaissent au bout de dix minutes, je me roule par terre ! Je n'ai aucune dignité". "Bref, les pistes ! Je reprends l'affaire Emile. La piste de Christine de Ligonnès qui affirme qu'il s'agit d'une exfiltration et que le petit Emile est agent secret aux Etats-Unis, reste incertaine !", a plaisanté le trublion.
"La police a organisé des battues avec des chiens (...) A mon avis, pour retrouver un enfant, ce n'est pas des chiens qu'il faut déployer mais lâcher Jean-Marc Morandini et Benoît Jacquot", a-t-il taclé, provoquant un fou rire à l'invité. Et d'ajouter : "Ils ont un odorat les deux ! Ils font : 'Hmm il y a un enfant à huit kilomètres vers le Nord, il a un bermuda jaune, un t-shirt Pokémon et un slip Petit bateau depuis trois jours. Il a mangé un Kinder Pingui et des fraises Tagada'. Bon sang, ils l'ont encore retrouvé plus vite que les cleb's !".
Et d'évoquer la reconstitution géante de la disparition d'Emile : "Cette mise en situation. Tout le monde a joué son rôle et un petit garçon a joué le rôle d'Emile. Ils l'ont reperdu !". "Mais non ! Ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas vrai !", a coupé Amandine Bégot. "Ca suffit ! On arrête là !", a craqué Yves Calvi, en riant. En fin de chronique, Philippe Caverivière a précisé : "On rit parce que c'est horrible !". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.