"C'est de la merde !" Tel est pris qui croyait prendre ce jeudi 1er février dans "RTL Matin" présenté par Yves Calvi et Amandine Bégot sur RTL. Alors qu'il s'apprêtait à livrer son second "Oeil de Caverivière", Philippe Caverivière a été interrompu par l'intervieweuse politique pour une livraison toute particulière. Alors que deux personnes entraient dans le studio les bras chargés d'un énorme carton, la journaliste a expliqué : "Ça fait plusieurs jours que vous nous parlez des agriculteurs, on était sur un barrage hier..." Curieux, l'humoriste l'a interrompue, demandant ce qui pouvait bien se trouver dans le carton. "Je suis revenue avec un petit cadeau", a poursuivi son interlocutrice.
Si les auditeurs n'ont pas pu voir la scène qui se jouait en studio, le chroniqueur de "Quelle époque !" sur France 2 s'est levé pour mieux voir ce que lui avaient adressé les agriculteurs rencontrés par Amandine Bégot la veille. "C'est du caca ?", a-t-il rapidement demandé. "Voilà, un très joli panier", s'est amusée la journaliste. "C'est de la merde", a renchéri Philippe Caverivière. "Un bon tas de fumier", a à son tour commenté Yves Calvi pour aider les auditeurs à comprendre les vives réactions dans les bâtiments de la radio du groupe M6. "Oh les salauds", a réagi l'humoriste en riant. "Ça vous apprendra", a poursuivi l'animateur de la matinale.
"On dirait mes textes", a encore ironisé Philippe Caverivière. "Voilà. Non mais non, ça vous a alimenté pendant plusieurs jours", a commenté Amandine Bégot. "Oh la vache ! Ça va être bien sur le vélo", a remarqué celui qui est aussi auteur pour "C Canteloup" sur TF1. Approchant son visage du panier rempli à ras bord, il a fait remarquer que l'odeur n'était "pas désagréable" avant d'enchaîner sur sa chronique. Il a ensuite été interrompu avant la fin de son texte par Yves Calvi mais a terminé sur une ultime note d'humour : "Ben je repars avec mon caca". puremedias.com vous propose de revisionner la séquence.
Lors de ses dernières chroniques en date, la veille, l'humoriste n'avait pas été tendre envers les agriculteurs malgré la présence de l'intervieweuse de la matinale à leurs côtés sur le barrage de Jossigny, en Seine-et-Marne où Karine Le Marchand s'était également déplacée un jour plus tôt. "Notre côté féministe à RTL, on a senti que les esprits s'échauffaient, on a dit : 'Aller, les femmes et les gonzesses d'abord. Aller, avec François Lenglet, Yves Calvi et Louis Bodin, on est courageusement restés en deuxième ligne. Je tiens à préciser à nos amis agriculteurs qu'Amandine est seulement journaliste, ce n'est pas une prétendante de 'L'amour est dans le pré' , pas de confusion ce serait gênant". Il ironisait encore sur la colère agricole dont il ne savait "foutre rien" avec pour preuve, sa présence quotidienne "à Neuilly, dans les locaux de RTL". "Alors, vous connaissez les priorités au direct, nous on a choisi priorité au confort, on reste dans les locaux".
Il avait ensuite souligné avec humour l'emploi du pronom possessif "nos" utilisé par les politiques pour qualifier les agriculteurs. "On sait tous ce que ça veut dire (...), si 'nos' agriculteurs qu'on adore par-dessus tout pouvaient hésiter de mettre de la merde de vache sur 'nos" immeubles haussmanniens et 'nos' Tesla, ça serait vraiment super". S'ils n'ont pas encore atteint Paris, les agriculteurs auront donc un petit peu atteint Philippe Caverivière ce jeudi.