Dimanche, 51 personnes de l'équipe de la dixième saison de "Pékin Express" ont été arrêtées dans leur hôtel, en Inde, a rapporté le journal local Times of India. Cette cinquantaine de personnes de nationalité française, belge, allemande, italienne, espagnole, britannique et néo-zélandaise a été arrêtée vers Chalsa, à proximité des frontières du Bangladesh, du Bhoutan et du Népal, après que l'armée a repéré la présence de 22 téléphones satellitaires sur une zone jugée sensible, a déclaré un porte-parole de la police locale.
Dans la soirée, M6 a confirmé l'arrestation de candidats, techniciens et journalistes de son jeu d'aventure mais a tenu à dédramatiser la situation. "Tout le monde est en sécurité. Trois personnes de la production sont encore détenues par la police locale, tous les autres ont pu rejoindre l'hôtel" a ainsi expliqué la chaîne à nos confrères de TV Mag, précisant que les trois personnes encore retenues négociaient avec les autorités dans le but de trouver un arrangement et de reprendre le tournage le plus rapidement possible.
"Il s'agit un problème administratif. Les autorités locales ont été intriguées par des communications via des téléphones satellitaires alors que les autorisations n'avaient pas été délivrées" a ajouté M6, n'excluant toutefois pas "de modifier sensiblement le parcours de cette 7eme étape". Un problème d'autorisations concernant les téléphones satellitaires avait déjà eu lieu lors de la première édition du programme, en Chine. Ceux-ci avaient été saisis par les autorités et le tournage avait repris son cours dans la foulée.
De son côté, contacté par Télé 7 Jours, Stéphane Rotenberg a affirmé que ses équipes et lui étaient "assignés à résidence, sans passeport, gardés par des hommes armés". "On semble soupçonnés d'espionnage" a ajouté l'animateur, qui évoque une situation "sidérante et incompréhensible".