Innovation en vue dans "Plus belle la vie" ce soir sur France 3. Comme puremedias.com l'annonçait il y a quelques semaines, la comédienne Malika Alaoui, alias Mila, cas contact COVID-19, avait dû rester éloignée des plateaux de tournage pendant quelques jours par précaution. Si une comédienne, Laura Farrugia, a été choisie pour la remplacer au pied levé à l'antenne à compter de ce 17 novembre, elle n'apparaîtra pas dans l'immédiat sous ses vrais traits. En effet, suite à cette mise en retrait brutale au moment même où Malika Alaoui était au coeur d'une intrigue du feuilleton, des scènes de certains épisodes avec la comédienne n'ont pas pu être mises en boîte.
Pour éviter que dans le même épisode, le personnage de Mila soit successivement interprété par Malika Alaoui et par Laura Farrugia, la production de "Plus belle la vie" a choisi d'avoir recours à la technologie du "deepfake" sur cette dernière. Une première pour un feuilleton français, qui consiste à intégrer les traits d'une personne - Malika Alaoui - sur le visage d'une autre personne, Laura Farrugia. Un procédé déjà utilisé pour l'émission "C'est Canteloup" sur TF1 et réalisé par le Youtubeur French Faker, à qui l'équipe de "Plus belle la vie" a fait appel.
"On n'a pas eu le choix. Arrêter le tournage, c'était stopper 800 à 1.000 contrats d'intermittence. Cette technique induit des coûts supplémentaires mais c'est moins cher que de reporter. On est ravis du résultat qui nous permet d'assurer la diffusion sans arrêt de tournage", résume la productrice Géraldine Gendre dans "Le Parisien".
Cette technologie coûteuse du deepfake ne sera cependant utilisée que dans les épisodes pour lesquels Malika Alaoui avait déjà tourné certaines scènes. Laura Farrugia remplacera ensuite à l'antenne Malika Aloui avec son vrai visage à partir du 26 novembre dans les épisodes qui restaient à tourner, avant un retour de la comédienne titulaire dès le 28 décembre sur France 3.