Après Reims et les "Grosses Têtes" de RTL pour le tout premier numéro de #PortesOuvertes, puremedias.com a traversé la Manche en début de semaine. Lundi et mardi, Anne-Claire Coudray et son équipe sont parties à Londres pour tourner quatre plateaux qui seront diffusés ce vendredi soir sur TF1, dans un "20 Heures" à l'heure britannique à l'occasion du mariage du prince Harry et de Meghan Markle. L'occasion de se glisser dans les coulisses de ces tournages pour le deuxième numéro de notre nouveau format vidéo récurrent.
A peine arrivée sur place, et déjà rodée pour tous les plateaux qu'elle avait co-écrits auparavant avec son rédacteur en chef, Cyril Auffret, Anne-Claire Coudray s'est rendue devant Buckingham Palace pour la fameuse relève de la garde. L'occasion de la voir faire et refaire son tout premier plateau, imperturbable et à l'aise, malgré une attaque de pollen monumentale qui irritait les yeux, la gorge et le nez des centaines de touristes présents autour d'elle, causant éternuements et toux en série. Pas idéal pour enregistrer ces plateaux d'introduction à des sujets déjà mis en boîte.
Et il s'avère que ces touristes étaient pour beaucoup Français ! La journaliste a donc pu constater sa popularité, notamment auprès des nombreux collégiens venus en voyage de classe visiter Londres à quelques jours du mariage princier, que la chaîne couvrira samedi. "C'est particulièrement rassurant de voir que les jeunes regardent", a d'ailleurs confié Anne-Claire Coudray, les JT étant souvent vus comme un programme à destination d'un public plutôt âgé. Entre deux prises parfois sportives - il ne fallait pas louper le passage des soldats - la journaliste s'est ainsi prêtée volontiers au jeu des selfies, un exercice qu'elle a répété avec le sourire pendant les 48 heures du séjour.
Si deux jours peuvent paraître bien longs pour mettre quatre plateaux en boîte (certains plateaux sont scindés en plusieurs parties filmées dans des décors différents), pas une minute n'est en réalité gâchée. Les prises se succèdent, la journaliste étant régulièrement interrompue par des voitures qui se garent forcément dans le champ, des passants qui se moquent bien qu'on soit en train de tourner, le passage d'un avion ou un coup de vent malvenu. Un petit couac technique n'étant jamais exclu, le temps file car tout est fait pour que le résultat final soit le plus proche de la perfection - même s'il nécessite 25 prises. Et quand le résultat n'est pas à la hauteur des attentes, comme lors d'un tournage tenté à l'étage d'un bus sans toit qui n'a pas donné satisfaction, l'idée doit être abandonnée.
Mardi, le tournage s'est déroulé de manière plus confidentielle à l'intérieur du château de Windsor, où aucune autorisation de tourner n'est délivrée aux médias. La fascination des collégiens français présents n'a cependant pas aidé l'équipe à passer inaperçue, mais entre le bruit des travaux et le passage des avions toutes les minutes - le château se trouve en plein couloir aérien vers Heathrow, couloir qui sera dévié samedi pour le mariage -, aucun membre de la sécurité du château n'est venu troubler le tournage. Une bonne nouvelle pour toute l'équipe, qui a pu remballer en fin d'après-midi, juste à temps pour rejoindre Londres et sauter dans un Eurostar en direction de Paris. Avec trois jours pour transformer tous ces rushs en plateaux impeccables.