Penelope Guillon. Hier soir, l'humoriste de "Salut les terriens" s'est payé la compagne de François Fillon, empêtrée dans une affaire d'emplois présumés fictifs en tant qu'assistante parlementaire et conseillère littéraire à "La revue des deux mondes". Face à l'animateur Thierry Ardisson et aux invités Liane Foly, Nikos Aliagas, Jeremstar et Eric Ciotti, Stéphane Guillon a débarqué sur le plateau, choucrouté d'une perruque blanche avec des lunettes rondes.
"Je suis Penelope Guillon, l'assistante télévisuelle de mon mari. Aujourd'hui, Stéphane est un peu en retard. Je suis là pour le représenter, le suppléer, le seconder. Je voudrais me présenter parce qu'il y a eu des rumeurs d'emplois fictifs comme quoi, monsieur Ardisson me verse un salaire pour rien faire, bullshit !", lance Stéphane Guillon, avec l'accent britannique, devant le regard circonspect du député LR des Alpes-Maritimes, proche de François Fillon.
Le comique poursuit : "C'est moi qui le conseille, qui l'encourage. Deux fois par an, quand Stéphane n'a plus de papier pour écrire, je vais chez Office Dépôt. J'achète le rame de papier (sic)". La fausse femme de Guillon ajoute qu'elle a été "refoulée à l'entrée", car elle n'avait "pas le badge". "Ce n'est pas parce que je suis absente physiquement que je ne suis pas totalement investi dans la réussite de cette émission, 'Tout le monde en parle' est le meilleur talk-show de France Télévisions", blague-t-il.
Après cette "mise au point", Stéphane Guillon retire sa perruque pour reprendre son rôle, tout en prenant le ton de François Fillon. "Je tiens à préciser que depuis ma première chronique à 'Salut les terriens' en 2006, Penelope Guillon a toujours été à mes côtés avec discrétion et avec dévouement. Pour la plus grande transparence, ma fille Violette, âgée de 10 ans, travaille également à mes côtés et elle est rémunérée", se moque l'ancien chroniqueur de France Inter.
Il conclut : "A travers Penelope, on cherche à m'abattre, le coup vient sans doute du 'Grand Journal', qui comme chacun le sait, est en perte de vitesse. Jamais dans l'histoire du groupe Canal+, un chroniqueur n'a connu une telle violence. Si on veut m'attaquer, qu'on m'attaque droit dans les yeux, mais qu'on laisse Penelope Guillon tranquille". puremedias.com vous propose de revoir la séquence diffusée hier dans "Salut les terriens", qui a rassemblé 1,15 million de téléspectateurs.