Il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Un conseil souvent répété qui s'applique aussi aux stars de cinéma, y compris à Mark Hamill. C'est le comédien lui-même qui l'admet en cette fin d'année, dans un tweet publié hier en fin de soirée. A ses 2,2 millions de followers, l'acteur connu pour son rôle de Luke Skywalker dans cinq films de la saga "Star Wars", avoue qu'il aurait dû garder certaines choses pour lui.
Reprenant un tweet dans lequel il faisait marche arrière sur certains de ses propos à l'encontre de l'épisode VIII, "Les derniers Jedi", il a souhaité en dire plus. "Je regrette d'avoir rendu publics mes doutes et mes inquiétudes", commence-t-il ainsi, avant d'être plus précis sur l'objet des doutes qu'il évoque. "Des différends créatifs surviennent dans tous les projets mais ils restent généralement privés. Tout ce que je voulais, c'était faire un bon film, et j'ai eu bien plus que ça : Rian Johnson a fait un film fantastique", a-t-il ajouté.
Mark Hamill fait ici référence à quelques interviews dans lesquelles il avait fait part de sa déception face aux décisions de Rian Johnson, réalisateur de cet épisode VIII. Sa critique principale concernait la direction prise par son personnage de Luke Skywalker dans ce huitième volet. En mai dernier, il avait par exemple raconté à "Vanity Fair" qu'il avait lancé à Rian Johnson une phrase très dure : "Je suis en désaccord fondamental avec quasiment tous les choix que tu as faits pour ce personnage" ! Des propos qu'il regrette donc aujourd'hui.
Malgré ces critiques, le film a signé un démarrage phénoménal un peu partout dans le monde, aux Etats-Unis aussi bien qu'en France, mais le public semble avoir du mal à se mettre d'accord sur les qualités et les défauts du long-métrage. Outre-Atlantique, le film dispose de 52% d'opinions positives de la part du public sur l'aggrégateur de critiques Rotten Tomatoes, tandis qu'en France, il pointe à 2,8 sur 5 chez nos confrères d'Allociné.
Pour l'heure, Rian Johnson et l'équipe du film sont restés relativement discrets face à l'accueil mitigé reçu par le film. Le réalisateur a simplement tweeté que son objectif n'avait "jamais été de diviser ou agacer" les spectateurs.