Pas touche à Catherine. Le mois dernier, l'annonce de la suppression de "The ou Café", présentée par Catherine Ceylac, avait surpris tout le monde. Par souci d'économies, l'émission emblématique des week-ends de France 2 devrait s'arrêter à la fin de l'année. Mais cette information a fait réagir de nombreuses personnalités attachées au programme. Ainsi, l'ancienne secrétaire d'Etat Jeannette Bougrab a-t-elle lancé dans la foulée une pétition en ligne pour le maintien de l'émission, qui a recueilli plus de 6.000 signatures à ce jour.
Et selon nos confrères de "Télé Loisirs", ce sont pas moins de 102 personnalités qui ont décidé de s'engager publiquement contre l'arrêt de "Thé ou Café". Qu'ils aient été invités de l'émission ou qu'ils soient de simples téléspectateurs fidèles, tous ont voulu témoigner de leur sympathie pour la présentatrice de France 2. Laurent Gerra, Carla Bruni, Mimi Mathy, Guy Bedos, Salvatore Adamo, Bernard Pivot, Michel Boujenah... Un échantillon de personnalités pour le moins hétéroclite.
Pour tous, le talk-show diffusé depuis 1996 sur le service public occupe une place à part dans le paysage audiovisuel français. Pour le comédien Yvan Attal par exemple, une des qualités principales de "Thé ou Café" est le fait de "pouvoir écouter un invité sans qu'il soit interrompu toutes les 10 secondes par une blague de l'animateur". Ce week-end, le chanteur Julien Doré avait réagi avec humour à cette perspective de suppression en tweetant, en référence au titre de l'émission : "Tant que je n'aurai pas choisi entre les deux, il est hors de question que cette émission s'arrête. Clair ?".
Invité de l'émission de RTL "Les dessous de l'écran" au début du mois, Takis Candilis, le numéro 2 de France Télévisions, n'avait pas confirmé l'arrêt de "Thé ou Café". "Il y a des discussions qui nous poussent à envisager à arrêter certaines émissions. Même si elle s'arrêtait ('Thé ou café', ndlr) - on est en discussion et on verra ce qui va se passer - les gens qui y participent trouveront toujours une place formidable sur France Télévisions", avait-il expliqué pour signifier le maintien à l'antenne de Catherine Ceylac, qui reste salariée du groupe public, avec ou sans son émission du week-end.