Jean-Jacques Bourdin veut un face-à-face. Hier, "Médiapart" a révélé sur son site des enregistrements exclusifs d'Alexandre Benalla, ancien collaborateur de l'Elysée, et de Vincent Crase, ex-responsable de la sécurité du parti LREM, tous deux mis en examen dans l'affaire des violences du 1er mai. Dans ses échanges, Alexandre Benalla revendique à plusieurs reprises, textos à l'appui de ses dires, maintenir des liens importants avec Emmanuel Macron et ses proches, pendant plusieurs mois après sa mise en examen.
Ce matin, dans la matinale de RMC, Jean-Jacques Bourdin est revenu avec ses deux éditorialistes, Laurent Neumann et Eric Brunet, sur les enregistrements révélés par le site d'information d'Edwy Plenel. Selon Laurent Neumann, les liens entre Alexandre Benalla ont été "totalement rompus", avant qu'Eric Brunet ne précise que "c'est lui qui n'a cessé de montrer que les liens n'étaient pas rompus".
"Alors qu'il les produise, monsieur Benalla, les fameux SMS. Je ne les vois pas. Il dit beaucoup de choses mais il n'apporte aucune preuve !", a lancé Jean-Jacques Bourdin, avant d'être coupé par Eric Brunet : "C'est le principe du mytho. 'Ne vous en faites pas. Je suis toujours en lien avec le château. J'ai eu un petit SMS de Macron'". Le matinalier a alors apostrophé l'ex-collaborateur du président : "Mais qu'il vienne ici ! Moi, je l'appelle Benalla ! Viens ! Je le tutoie parce que... Viens parler ! Viens nous dire ! Viens apporter les preuves ! Là, sur le tapis. Et on verra bien". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.