La femme politique irritée des questions sur l'affaire Bayou. Ce matin, sur RMC et BFMTV, Apolline de Malherbe a reçu dans le "Face à face" la députée d'Europe Ecologie Les Verts, Sandrine Rousseau. Cette dernière a été interrogée sur la décision de la cellule d'EELV dédiée aux violences sexistes et sexuelles de clore le dossier de Julien Bayou, accusé par une ex-compagne de violences psychologiques. Le 5 octobre 2021, Sandrine Rousseau avait ouvertement chargé l'ancien patron des Verts, lors de son passage dans "C à vous" sur France 5.
Ainsi, ce matin, Apolline de Malherbe a demandé à son invitée si elle avait contacté Julien Bayou, pour éventuellement s'excuser après la décision du parti de clore l'enquête le concernant. "Je ne suis pas désolée de soutenir la parole des femmes ! Ça, jamais ! Vous pouvez m'emmener sur ce terrain-là mais jamais je ne serai désolée", a-t-elle répondu. "Je ne cite que la cellule d'EELV qui à l'issue d'une enquête, dit qu'il n'y a rien", a repris la journaliste. "Non, elle ne dit pas qu'il n'y a rien. Il n'y a pas eu d'auditions !", a ajouté l'élue de la Nupes.
La matinalière de RMC l'a ensuite interrogée sur les accusations qu'elle avait portées contre Julien Bayou, "avec un comportement de nature à briser le mental des femmes" : "C'est une accusation très grave. Est-ce que vous n'avez pas le sentiment d'avoir dévoyé le combat féministe en ne l'utilisant pas à bon escient ?". "Je soutiendrai toujours les femmes !", a répliqué Sandrine Rousseau. "Où est la justice ?", a relancé Apolline de Malherbe. "Quoi qu'il se passe, je soutiendrai la parole de femmes pour qu'elle soit respectée au sein des partis", a-t-elle répondu, agacée.
"Est-ce qu'il n'y a pas une question de justice ? Vous estimez pouvoir faire justice toute seule ?", a surenchéri la présentatrice. "En quoi j'ai fait justice ?!", a répété Sandrine Rousseau. Et d'enchaîner : "J'ai soutenu la parole d'une femme et c'est ça que vous me reprochez ! Et je continuerai à le faire !". Et de demander à Apolline de Malherbe de changer de sujet. Une requête que la journaliste a refusée.
"C'était le patron du parti. Vous n'étiez pas d'accord politiquement. Est-ce que vous n'avez pas instrumentalisé cette histoire à des fins politiques ?", a lancé l'intervieweuse. "On a tous les clichés ! Pas de problèmes ! Si vous pensez réellement que tout le combat que je mène n'est qu'instrumentalisation politique, alors c'est votre droit !", s'est-elle emportée. Et de marteler : "Jamais je ne lâcherai la lutte contre les violences faites aux femmes !". "Vous pouvez crier, il n'y a aucun problème hein ! Moi, ça ne m'intéresse pas ! Je vous pose des questions très précises !", a rétorqué Apolline de Malherbe. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.