Nouvelle saisie de l'Arcom contre "Touche pas à mon poste !". Dans un tweet publié ce lundi, Jean-Luc Mélenchon a déclaré une nouvelle fois - après l'altercation entre Cyril Hanouna et Louis Boyard - avoir saisi le gendarme de l'audiovisuel. En cause : l'émission "100% à charge et 'vengeresse' contre ma revue de la semaine (la vidéo Youtube de Jean-Luc Mélenchon, ndlr)", présentée par Cyril Hanouna vendredi dernier. "Y-a-t-il une limite à la télé ?", s'interroge l'ancien candidat à la présidence de la République.
Vendredi, Cyril Hanouna a consacré la dernière partie de son émission sur C8 à Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise. L'animateur n'a pas digéré les propos tenus la veille dans une vidéo par le troisième homme de la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon répondait à l'hypothèse de Cyril Hanouna, selon laquelle il ne se serait pas exprimé sur la confrontation entre Louis Boyard et l'animateur par reconnaissance envers lui.
"Vous savez pourquoi, monsieur Hanouna, je suis venu dans vos émissions ? Parce qu'on m'a dit que vous donniez la possibilité de parler et de parler à tout le monde (...) Si vous vous figurez que nous venons par sympathie pour vous, je préfère vous dire que vous vous trompez. Pour ma part, je n'ai pas de sympathie ni pour vous, ni pour aucun professionnel de cette nature. Je n'ai pas d'amis parmi vous. Vous êtes des organisateurs de spectacle", a-t-il déclaré.
Cyril Hanouna de s'étonner alors en plateau : "Visiblement, Jean-Luc n'est plus mon ami". Dans cette tranche, le trublion de la Huit a par ailleurs rediffusé des extraits dans lesquels l'ex-député s'emportait contre des journalistes, des forces de l'ordre lors de la perquisition de La France insoumise ou des anonymes dans la rue et a annoncé qu'il ne comptait plus convier pour le moment de membres de la France insoumise sur son plateau.
Une semaine après l'altercation entre Louis Boyard et Cyril Hanouna, l'Arcom, de son côté, a annoncé avoir saisi, le jeudi 17 novembre, le rapporteur indépendant. Le gendarme de l'audiovisuel "considère que ce dossier justifie l'engagement d'une procédure de sanction, compte tenu des mises en demeure déjà prononcées par le passé à l'égard de C8".