La femme du candidat républicain à la présidentielle américaine goûte peu les affirmations de certains médias. Melania Trump a annoncé poursuivre en diffamation "Webster Tarpley", un blog de l'Est des Etats-Unis, et le célèbre quotidien "Daily Mail". Elle leur a intenté un procès pour avoir affirmé qu'elle avait officié comme escort dans les années 1990.
Charles Harder, l'avocat de la femme de 46 ans, a déclaré à travers un communiqué que les deux médias "ont fait plusieurs déclarations sur Mme Trump qui sont 100% fausses et extrêmement dommageables pour sa réputation personnelle et professionnelle." Celui qui a aussi défend Hulk Hogan dans d'autres affaires a ajouté que le "Daily Mail", ainsi que le blog "Webster Tarpley" ont "diffusé leurs mensonges à des millions de personnes à travers les Etats-Unis et le monde, sans aucune justification". Jugeant les propos des deux organes de presse "graves, malveillants et préjudiciables", Melania Trump et Charles Harder ont réclamé aux deux médias la somme de 150 millions de dollars.
De son côté, le "Daily Mail" a pris la parole sur son site. "L'article sur Melania Trump a repris des allégations qui ont été faites dans un livre, disponible sur Amazon, sur une agence de mannequinat où Mme Trump a travaillé à Milan et qui est considéré comme 'un club de gentlemen'. L'article s'est aussi appuyé sur une information du journal slovène, 'Suzy', qui raconte que Mme Trump a travaillé dans une agence de mannequinat à New York qui fonctionne comme une agence d'escorte pour les clients fortunés", est-il expliqué.
Ainsi, le quotidien précise qu'ils n'ont à aucun moment signifié que la femme de Donald Trump ait été escort. "Au contraire, l'article du 'Daily Mail' a déclaré qu'il n'y avait pas de preuves pour ces allégations et qu'un démenti catégorique a été fourni par le porte-parole de Mme Trump", a poursuivi le journal. En conclusion, la rédaction "a regretté une telle interprétation" de leur article.