Le 10 septembre 2024, il y a 4 mois, Hélène Darras portait plainte contre Gérard Depardieu qu'elle accusait d'agression sexuelle pendant le tournage en 2007 du film "Disco". Le parquet de Paris a annoncé, comme l'indique un article de Franceinfo, lundi 22 janvier 2024 que cette plainte a été classée sans suite, confirmant les informations de RTL publiées plus tôt. La justice a classé la plainte pour prescription. La plaignante a appris le 29 décembre 2023 que sa plainte "déposée le 10 septembre 2023 ne pourrait faire l'objet de poursuite, en raison de la prescription des faits", a fait savoir le parquet, ajoutant. "Après avoir été entendue comme témoin dans le cadre de la procédure d'instruction toujours en cours, initiée par la plainte de Charlotte Arnould, Hélène Darras avait souhaité déposer plainte dans le cadre d'une procédure distincte".
C'est dans les colonnes de Mediapart qu'elle avait témoigné en plus de sa plainte face à la justice : "J'ai mis un an à passer du témoignage à la plainte", avait-elle par ailleurs expliqué à l'Agence France-Presse (AFP). "Passer la porte du commissariat, dire à un policier qu'on vous a touché les parties intimes, ce n'est pas évident, ça prend du temps d'y réfléchir", avait-elle encore expliqué. L'actrice avait alors détaillé les faits dont elle accusait Gérard Depardieu dans "Complément d'enquête" au cours d'un numéro spécial consacré à l'acteur : "Déjà, il sent l'alcool et puis, son comportement... Il est ingérable. Il me regarde comme si j'étais un morceau de viande. Moi, j'ai une robe ultra-moulante, il me rapproche de lui par la taille, ensuite, il passe sa main sur mes hanches, sur mes fesses", se souvenait-elle douloureusement face aux caméras.
Ce n'est pas la seule plainte déposée à l'encontre de Gérard Depardieu qui avait été mis en examen à Paris le 16 décembre 2020 pour des faits de viols et agressions sexuelles rapportés par une autre actrice, Charlotte Arnould. Cette dernière avait témoigné des deux viols dont elle aurait été victime au sein du domicile du monstre du cinéma français qui avait fait l'objet d'un numéro spécial de "Complément d'enquête". "Tout le monde sait qu'il se comporte comme ça sur les tournages. Personne n'est surpris. Il y a une omerta énorme et il y a des gens qui permettent que ce soit possible. Tous ces gens qui sont au pouvoir nourrissent le monstre", disait Charlotte Arnould.